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 2009, l'année noire du Moyen-Orient

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minouche kerro
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minouche kerro


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2009, l'année noire du Moyen-Orient Empty
MessageSujet: 2009, l'année noire du Moyen-Orient   2009, l'année noire du Moyen-Orient EmptyMar 12 Jan - 13:01


2009, l'année noire du Moyen-Orient

2009, l'année noire du Moyen-Orient 011012010095658000000plombdurciLes ruines d'une mosquée, à Al-Atatra, dans le Nord de Gaza, après l'opération Plomb durci©️ Tyler Hicks/The New York TimesMalgré
quelques avancées extrêmement positives, notamment en Arabie saoudite,
au Liban et en Syrie, la région reste minée par de graves conflits non
résolus. Et fait toujours figure de poudrière.
Au
Moyen-Orient, l’année qui s’achève, et qui a commencé par l’agression
meurtrière d’Israël à Gaza, a été marquée par la souffrance et la
détresse. Même l’accession de Barack Obama à la présidence des
États-Unis n’a pas suffi à apporter un semblant de paix dans une région
profondément troublée. Au départ, l’arrivée d’Obama au pouvoir
ressemblait à un cadeau du ciel. Voilà un leader extrêmement atypique,
brillant et éloquent, qui promettait de réinventer l’Amérique et de
panser les plaies des années Bush. Mais les espoirs immenses qu’il a
suscités, particulièrement dans le monde arabo-musulman, n’ont pas
encore été pleinement concrétisés. Il ne faut cependant pas
désespérer : le mandat d’Obama dure encore trois ans.
Washington paie les années Bush
Malgré les efforts du président américain, la situation reste
instable et potentiellement explosive en Irak, en Iran, en Afghanistan,
au Yémen, en Somalie, au Soudan, de même que sur le terrain du conflit
israélo-palestinien, témoignant de la gravité des crises dans ces pays,
mais aussi de l’incapacité des États-Unis, affaiblis, à imposer leur
volonté. Pendant les vingt années qui ont suivi la chute du mur de
Berlin en 1989, les États-Unis semblaient être la superpuissance
mondiale incontestée, capable d’imposer sa loi autant à ses amis qu’à
ses ennemis. La vitesse à laquelle cette suprématie s’est érodée est
l’un des enseignements marquants de 2009. Plusieurs facteurs y ont
contribué. Parmi eux, la riposte enragée de l’administration Bush aux
attaques du 11 septembre 2001 ; l’influence ­déplorable des néo-conservateurs pro-israéliens sur la politique américaine au
Proche-Orient ; la désastreuse guerre en Irak ; l’inopportune « guerre
contre le terrorisme », largement perçue comme une guerre contre
l’islam ; la grave crise financière internationale déclenchée par la
cupidité débridée de Wall Street ; et, surtout, l’ascension de la
Chine, qui marque un tournant dans les rapports de force que la
splendeur des Jeux olympiques de Pékin a révélé, via la télévision, à
tous les foyers du monde.
Rien n’illustre mieux le déclin du pouvoir américain que le rejet
plein de défiance, à la fois par Israël et par l’Iran, des demandes des
États-Unis, de même que la réticence évidente de leurs alliés européens
à contribuer à la guerre en Afghanistan autrement que par l’envoi d’un
nombre de soldats symbolique. On dirait que la tâche peu enviable de
Barack Obama sera de gérer le déclin américain du mieux possible.
La nouvelle image de l'Iran
En Irak, le président des États-Unis s’est engagé à mettre un terme
à la présence militaire américaine, achevant ainsi l’aventure
­mésopotamienne de George W. Bush. Mais cela n’a pas apporté la paix à
ce pays brisé. Les attentats terroristes continuent d’ensanglanter
Bagdad et d’autres villes. La région devra subir les conséquences de la
destruction de l’Irak pendant de longues années. Parmi ces
conséquences, les tensions croissantes entre sunnites et chiites, et le
renversement du rapport de force dans le Golfe en faveur de l’Iran.
L’Histoire jugera sans doute l’invasion et l’occupation de l’Irak comme
un des grands crimes de notre temps.
L’un des événements les plus spectaculaires de l’année fut le mouvement de protestation massif qui a suivi les élections truquées
de juin en République islamique d’Iran. Le président Ahmadinejad – mais
aussi le Guide suprême, Khamenei – a été défié par des manifestations
répétées à Téhéran et ailleurs, mais aussi au sein d’une élite
dirigeante profondément divisée. Et la répression brutale n’a pas suffi
à étouffer cette opposition florissante. Du coup, c’est une nouvelle
image de l’Iran qui s’est révélée au monde : courageux, jeune, éduqué,
aspirant à une vraie démocratie, tout en restant fidèle aux valeurs de
l’islam.
Parallèlement, l’Iran a poursuivi l’enrichissement de l’uranium, un
programme dicté autant par un nationalisme ombrageux que par la
nécessité d’acquérir un moyen de dissuasion contre une attaque
militaire. Ni les négociations, ni les sanctions, ni même la menace
d’une offensive militaire d’Israël ou des États-Unis n’ont convaincu
l’Iran d’abandonner son programme d’enrichissement. Le monde pourrait
avoir à vivre, après tout, avec une bombe iranienne. Et cela causera
peut-être plus de peur que de mal. En rééquilibrant les rapports de
force régionaux, elle pourrait même contribuer à la paix.
La guerre en Afghanistan est, sans aucun doute, le plus grand défi
d’Obama, qui a exaucé la demande de son commandement militaire
d’envoyer plus de troupes, probablement contre sa volonté. Mais très
peu d’analystes considèrent que cela garantira la victoire. Négocier
avec les talibans sera en fin de compte nécessaire si l’on souhaite un
jour mettre un terme à cette guerre qui dure déjà depuis huit ­longues
années.
Bonnes nouvelles du Liban et de la Syrie
Quid de l’interminable conflit ­israélo-palestinien ? Déterminé à le
résoudre, Obama a pris l’initiative dès les premières heures de sa
présidence en nommant un négociateur confirmé, George Mitchell, comme
son envoyé spécial. Mais le seul résultat obtenu a été d’arracher à un
Benyamin Netanyahou réticent un gel partiel de la colonisation pendant
dix mois (hormis à Jérusalem-Est, qu’Israël continue de coloniser et de
judaïser). Dans le même temps, les deux principales factions
palestiniennes, le Fatah et le Hamas, continuaient de se déchirer,
­indifférentes aux dommages qu’elles infligent à leur cause.
Des nouvelles assez bonnes sont venues cette année de Syrie et du
Liban. Avec l’aide de la France, du Qatar, de la Turquie et d’autres
pays de bonne volonté, la Syrie s’est sortie de l’isolement dans lequel
l’administration Bush avait tenté de la confiner. Le jeune président
Bachar al-Assad a tenté, avec un certain succès, de construire un État
moderne. Mais ses efforts ont été gâchés et l’image de son pays écornée
par des violations des droits de l’homme et la répression de
l’opposition.
Pendant ce temps, après avoir élu à la présidence, en 2008, son
ancien chef des armées, le général Michel ­Sleimane, le Liban se
donnait, après des mois de tractations stériles, un nouveau
gouvernement emmené par la majorité de Saad Hariri. Ce dernier a réussi
à obtenir un compromis avec le Hezbollah, principale force de
l’opposition, aux termes duquel le mouvement ­chiite est autorisé à
conserver une ­milice armée pour défendre le pays contre une éventuelle
agression israélienne. Malgré l’agitation sur le plan national et
régional, les banques libanaises ont continué de prospérer, tandis que
les Libanais, indécrottables optimistes, du moins l’importante classe
moyenne, s’amusent toujours autant, comme eux seuls savent si bien le
faire.
Pour compléter le tableau, mentionnons le Yémen, déchiré par des
­troubles graves à la fois dans le Nord et dans le Sud ; l’Égypte,
obsédée par la question pendante de la succession du président
Moubarak ; et Dubaï, victime imprudente de sa propre exubérance
financière.
L’ami turc
Les deux grands gagnants de 2009 sont la Turquie et l’Arabie
saoudite, pays qui se sont imposés comme les « grands frères » les plus
stables et raisonnables de la région. La Turquie a gagné l’admiration
du monde grâce à sa diplomatie active en faveur de la paix, de la
prospérité et des relations de bon voisinage dans la région. La Turquie
n’a peut-être pas encore ­intégré l’Union européenne, comme elle
l’aurait pourtant mérité, mais elle a rapidement noué des relations
économiques et politiques étroites avec la Syrie, l’Irak, l’Iran,
l’Afghanistan et quantité d’autres pays, y compris l’Arménie, sa
vieille adversaire. Elle a même fait quelques pas prudents vers le
règlement du conflit avec sa ­population kurde, bien que la situation
se soit de nouveau détériorée avec les émeutes de décembre à la suite
de la dissolution du principal parti ­politique kurde par la Cour
constitutionnelle.
De son côté, l’Arabie saoudite a consolidé sa position de leader du
monde arabe et s’est distinguée par sa grande prospérité, la variété et
l’étendue des talents de son élite dirigeante (royale ou non), une
façon de gouverner marquée par la recherche du consensus et les
réformes imprimées par le roi ­Abdallah. En outre, le Conseil
d’allégeance que le roi a créé en 2006 est bien placé pour garantir la
continuité d’une bonne gouvernance à l’avenir. Parmi les ­nombreuses
initiatives à mettre au crédit du roi Abdallah figurent ­l’influence
positive qu’il a exercée au sein du Conseil de coopération du Golfe
(CCG), le frein mis à la poussée des religieux radicaux, souvent
obscurantistes, dans son pays et le lancement tant attendu de
l’Université des ­sciences et des technologies du roi Abdallah (KAUST),
futur centre académique d’excellence scientifique. Preuves de la vision
réformiste du roi, deux premières : le campus de cette nouvelle
université est mixte et une femme, Noura al-Fayez, a été nommée au
poste de vice-ministre de l’Éducation des femmes.
Voilà des avancées extrêmement positives, mais qui ne peuvent
masquer la triste réalité d’un Moyen-Orient miné par de nombreux
conflits non résolus et qui reste au cœur de la crise mondiale.
jeune afrique
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