Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413006 Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: Le contrôle technique s’est durci en 5 ans:500000 véhicules retirés de la circulation Jeu 25 Déc - 13:50 | |
| Le DG de l’Etablissement national du contrôle technique automobile (Enacta), Abdellah Laghrib, a annoncé hier sur la Chaîne III que près de 500 000 véhicules ont été retirés de la circulation depuis l’année 2003 jusqu’au mois de novembre dernier, suite à des contrôles techniques effectués sur près de 7,7 millions.
Beaucoup parmi ces véhicules sont aujourd’hui définitivement immobilisés et interdits à la circulation, tandis que d’autres seront soumis à une contre-expertise afin de trancher définitivement sur leur le sort. «Nous avons pu traiter en l’espace de cinq ans, soit depuis la création de l’Enacta en 2003, quelque 7,7 millions de voitures, parmi elles plus de 500 000 ont été mises hors d’état de nuire. Les propriétaires de ces voitures n’ont plus le droit de les utiliser, en attendant bien sûr la décision finale qui sera prononcée lors d’une dernière expertise.
En ce qui concerne cette année, nous avons contrôlé près de deux millions d’unités, à partir desquelles les caisses de l’Enacta ont été renflouées à plus de 300 millions DA. Un énorme travail et un défi que nous avons pu relever, contrairement à ce qui a été décalré par plusieurs sources», explique le DG de l’Enacta.
Dans ce contexte, l’Enacta, qui assurait à elle seule le contrôle technique pour un parc de plus de cinq millions d’automobiles à travers ses 210 agences, n’a pas démérité, ajoute son DG. Aujourd’hui et selon lui, l’Enacta a fait un énorme travail pour le contrôle technique des véhicules mais a également permis, à travers son engagement, de lutter contre les accidents de la route qui restent la troisième cause de mortalité. Le travail accompli jusqu’à présent par l’Enacta, seul acteur depuis le lancement en 2003 de cette nouvelle culture en Algérie, vient d’être conforté par le coup de pouce de la Direction des transports de chaque wilaya. Ainsi, les DTW ont été récemment conviées à participer aux contrôles techniques des véhicules à travers les expériences acquises durant toutes ces dix dernières années. Cela a été concrétisé en août 2008, suite à la décision du ministère des Transports de faire intervenir la DTW en plus de l’Enacta pour réaliser ensemble le contrôle technique de centaines de milliers de véhicules. Cette mesure plus que salutaire a permis de désamorcer les fils d’attentes enregistrées durant certaines périodes cruciales du contrôle des véhicules. Cette ouverture du marché, préconisée par le ministère des Transports, a aidé à éviter certaines dérapages au sein de ce secteur. Cela dit, le DG de l’Enacta n’a pas enregistré de dérapages à travers les 210 agences, contrairement à ce qui a été rapporté par certaines sources.
«Nous sommes en mesure de créer quelque 90 autres agences d’ici quelques années et nous le fairons. Cela prouve encore une fois qu’il n’y a pas de dérapage dans nos agences. Je peux aller loin dans mes propos pour vous annoncer que chaque détail, lors de l’opération de contrôle technique d’un véhicule, est pris au sérieux par nos techniciens. Les amortisseurs, l’échappement et bien d’autres accessoires du véhicule sont passés au peigne fin par nos personnels. Nos agences sont équipées de moyens de dernières technologies, répondant au standard international, cela leur permet d’effectuer des contrôles de haute qualité, il n’y a pas de quoi s’inquiéter», explique Abdellah Laghrib. Rappelons d’autre part que plusieurs centres de contrôle technique ont été pris d’assaut par de nombreux propriétaires d’automobiles, il y a plus d’une année. Durant des mois, ces centres de contrôle ont connu des files interminables de véhicules. Les propriétaires de ces véhicules ont passé parfois la nuit pour faire procéder au contrôle technique. Cette situation a soulevé la colère de certains automobilistes qui restent les seules victimes de cette situation déplorable.
Le Jour d'Algérie | |
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