Après des années de promesses d’être le “next big thing” dans le monde de l’édition, l’e-book semble enfin vouloir décoller.
Et le Kindle d’amazon.com reçoit les honneurs d’arriver à cédibiliser le format auprès du public.
Le Kindle, qui est vendu 359$, a reçu un coup de main après avoir fait
la vedette chez Oprah Winfrey au rayon des gadgets indispensables.
Malheureusement, cette soudaine popularité a pris Amazon par surprise
et le lecteur de livres électronique est en rupture de stocks jusqu’en
février.
Le concurrent produit par Sony, qui est mieux noté par de nombreux
testeurs, en a profité pour se faire sa place. Une grande campagne de
pub semble avoir attiré l’attention, aussi. Sony a réussi à tripler ses
ventes, alors que le gadget n’était disponible qu’en ligne mais a fini
par trouver sa place en magasins désormais.
Steve Haber, président du département lecture numérique de Sony, pense que l’e-lecture commence maintenant à décoller.
Le PRS-505 Reader de Sony se vend dès 300$. On ne sait pas s’il se vend
mieux que le Kindle car Amazon ne dévoile pas ses chiffres. Les
spéculations veulent qu’Amazon aurait vendu un bon million de Kindle.
Les éditeurs disent que les ventes d’eBooks sont encore confidentielles
et se limitent à 1% de pdm. Mais Harper Collins, Random House et Simon
& Schuster pensent que ça commence à mordre dans le vivier, avec
des ventes quadruplées en 2008.
Apple a également décidé de participer à la révolution avec son Iphone,
qui bénéficie de nombreux programmes pour le transformer en e-book.
Malheureusement Apple a cette mauvaise habitude d’exiger un langage
châtié pour ses produits, il y a donc peu de chances que les
best-sellers se retrouvent sur l’iTruc.
The INQUIRER