2 poèmes d'Hugo, ce ne sont pas ses meilleurs poèmes...mais juste ceux qui me touchent le plus!

Mes deux filles
Dans le frais clair-obscur
du soir charmant qui tombe,
L'une pareille au cygne
et l'autre à lacolombe,
Belles, et toutes deux joyeuses,
ô douceur!
Voyez, la grande soeur et la petitesoeur
Sont assises au seuil du jardin,
et sur elles
Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles,
Dans une urne de marbre agité par le vent,
Se penche, et les regarde,
immobile et vivant,
Et frissonne dans l'ombre,
et semble, au bord du vase,
Un vol de papillons arrêté dansl'extase.
juin 1842.



Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.


Victor Hugo

C'est trop joli et émouvant

Invité a écrit:

2 poèmes d'Hugo, ce ne sont pas ses meilleurs poèmes...mais juste ceux qui me touchent le plus!

Mes deux filles
Dans le frais clair-obscur
du soir charmant qui tombe,
L'une pareille au cygne
et l'autre à lacolombe,
Belles, et toutes deux joyeuses,
ô douceur!
Voyez, la grande soeur et la petitesoeur
Sont assises au seuil du jardin,
et sur elles
Un bouquet d'oeillets blancs aux longues tiges frêles,
Dans une urne de marbre agité par le vent,
Se penche, et les regarde,
immobile et vivant,
Et frissonne dans l'ombre,
et semble, au bord du vase,
Un vol de papillons arrêté dansl'extase.
juin 1842.



Demain, dès l'aube...
Demain, dès l'aube, à l'heure où blanchit la campagne,
Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m'attends.
J'irai par la forêt, j'irai par la montagne.
Je ne puis demeurer loin de toi plus longtemps.

Je marcherai les yeux fixés sur mes pensées,
Sans rien voir au dehors, sans entendre aucun bruit,
Seul, inconnu, le dos courbé, les mains croisées,
Triste, et le jour pour moi sera comme la nuit.

Je ne regarderai ni l'or du soir qui tombe,
Ni les voiles au loin descendant vers Harfleur,
Et quand j'arriverai, je mettrai sur ta tombe
Un bouquet de houx vert et de bruyère en fleur.


Victor Hugo

les contemplation j'ai toujours aime ce beaux livre, mais bon pour quoi ta pas choisir enfin il na pas de titre mais juste un numéro c le IX celui que commence pas :

jeune fille, la grace emplit tes dix-sept ans
ton regard dit matin, et ton front dit printemps...................... (je v le maitre un peut plu tard )
wela meme AMOUR c beaux aussi bref merci de partagé ca avec nous