Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 37 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1412900 Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: Auto : Les sociétés automobiles doivent produire la pièce de rechange en Algérie Lun 23 Fév - 13:55 | |
| Un projet de loi qui oblige les concessionnaires de véhicules agréés de produire certaines pièces de rechange pour les voitures qu’ils importent en Algérie, se trouve actuellement au niveau du ministère de l’industrie. Il octroie aux sociétés un délai pour s’adapter aux nouvelles mesures en les contraignant à ouvrir des usines pour la production de ces pièces.
Au lieu d’exporter les véhicules et ses composants finis de l’étranger, les sociétés qui importent les véhicules devront désormais produire en Algérie certaines pièces de rechange, première étape avant de passer carrément à la production réelle, loin du montage et de la sous-traitance. Le gouvernement semble se rétracter devant l’idée d’ouverture de montage automobile car l’Algérie n’a aucun bénéfice à importer toutes les composantes des véhicules avant de procéder à leur montage. La mise en place d’usines de fabrication de ces pièces est plus judicieuse d’autant que le projet de loi prévoit l’insertion d’une main-d’œuvre locale dans ce nouveau marché. Le projet de loi en question sera prochainement soumis au gouvernement pour débat et adoption. Dans ce sens, le président directeur général de la Société Nationale de Véhicules Industriels SNVI a déclaré à Echorouk que le marché algérien est inondé de voitures et de pièces détachées importées et que la moindre des choses est d’imposer à ces importateurs de produire la pièce de rechange; ce qui réduirait le volume des importations. Mokhtar Chahboub préconise des activités productives et révèle par ailleurs qu’une commission ministérielle en collaboration avec la SNVI étudie la possibilité de fabrication d’une voiture algérienne en partenariat avec des sociétés mondiales. Le président directeur général de la Société Nationale de Véhicules Industriels a d’autre part déclaré que le dossier de la privatisation de la SNVI était encore d’actualité. La société est toutefois sur le point d’appliquer un nouveau plan d’investissements annoncé par le ministère, touchant 13 sociétés nationales en vue d’être hissées au diapason des groupes industriels internationaux. S’agissant de la SNVI en particulier, elle a besoin de 7 milliards de dinars pour sa remise à niveau. La société a suffisamment d’expérience pour faire face à la concurrence selon Chahboub, ses ventes n’ont d’ailleurs pas régressé en raison de la qualité de ses produits. Les importations ont toutefois un coût moins élevé, la taxe appliquée étant de 5%, alors que la SNVI voit ses produits taxés entre 15% et 30%. Le patron de la société nationale appelle l’Etat à protéger la production nationale durant cette étape.
Echourouk 22/02/2009 | |
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