Peu connue, l’allergie au miel concerne tout de même 2% à 3% de la population générale. Curieusement, sa prévalence chez les allergiques aux venins d’hyménoptères – grands producteurs de miel… - est cependant faible. En revanche, celles les allergiques aux pollens seraient particulièrement exposés.
Les protéines les plus allergisantes dans le miel sont effet les pollens, et dans une moindre mesure les protéines contenues dans les sécrétions salivaires de l’abeille. Dans le cas d’une allergie au miel, comme d’ailleurs pour toutes les autres allergies alimentaires, le seul traitement efficace repose sur l’éviction de l’allergène. Il faut donc s’abstenir de consommer du miel, sous quelque forme que ce soit et probablement aussi par contact.
Pour ceux qui ont la chance de ne pas y être allergiques, rappelons que le miel regorge de bienfaits. Riche en polyphénols, en antioxydants donc, il contribue à la réduction des risques cardio-vasculaires et de certains cancers. Malgré tout, n’oubliez pas que le miel, si bon et sain soit-il, est très sucré. A consommer avec modération...
Source : 13ème Congrès de Pneumologie de langue française, Lyon, janvier 2009
el moudjahid 28/02/2009