Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413004 Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: “Alouane el adeb el aswad” de Driss Boukhari Mar 31 Mar - 12:28 | |
| Une anthologie africaine inédite Par : Sara Kharfi
L’association El Beyt pour la culture et les arts, présidée par le journaliste et auteur Boubeker Zemmal, vient d’éditer, en collaboration avec le ministère de la Culture, une anthologie de 480 pages intitulée Alouane el adeb el aswad, réalisée par Driss Boukhari, dans la collection Zahr Al Adab. Cette anthologie, qui rassemble 25 auteurs africains et haïtiens, d’expression, entre autres, française, anglaise, espagnole ou encore portugaise, est une somme à caractère encyclopédique avec des textes choisis des auteurs du continent noir. L’association El Beyt tend également à éditer d’autres anthologies, notamment sur la littérature allemande, colombienne et kurde. Par ailleurs, cette association, qui inscrit sa démarche éditoriale dans le domaine périlleux de la traduction, a déposé, selon son président, “4 autres anthologies au niveau du ministère de la Culture, et on attend toujours la réponse.” Boubeker Zemmal nous a également révélé : “ Nous travaillons sur un projet de traduction de nouvelles d’auteurs algériens, et c’est le journaliste Saïd Khatibi qui se charge de cette traduction.” Et d’ajouter : “Nous avons choisi la traduction parce qu’il y a un manque et une méconnaissance auprès du public donc, on veut vulgariser ces littératures et surtout la poésie.” Ce que Zemmal déplore, par contre, c’est le manque de moyens, puisque l’association qu’il préside ne peut prendre en charge financièrement à elle seule un projet de traduction, et doit trouver des partenaires financiers. Mais ce n’est pas toujours évident car, “lorsqu’on sollicite les ambassades, par exemple, ils apprécient l’idée et la démarche, mais ne peuvent nous aider car le budget de la culture est minime. Or, nous, nous devons payer les traducteurs et financer la fabrication du livre que nous voulons de qualité, tant esthétiquement que dans le propos et les informations”. Nous avons également appris que l’association El Beyt prévoit d’éditer une anthologie sur le théâtre et une autre sur le cinéma et prépare un festival de poésie avant la fin de l’année, éventuellement pendant le Salon international du livre d’Alger. S. K. | |
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