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Facultés des sciences médicales

Les examens toujours boycottés

Les hospitalo-universitaires ont décidé de maintenir leur décision de boycott des examens des étudiants en sciences médicales, et ce en dépit des menaces de sanctions brandies à leur encontre par l’administration.
En effet, le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui s’est réuni la semaine dernière avec les différents doyens de faculté, a ordonné de recourir aux sanctions pour mettre fin au boycott des examens par les enseignants grévistes.
Selon les syndicalistes, «les enseignants qui ne répondront pas à la convocation pour la surveillance et la préparation des examens seront sanctionnés».
Fermes et déterminés, le syndicat des professeurs, docents et celui des maîtres assistants ne comptent pas suspendre leur boycott tant que leur revendication essentielle n’est pas satisfaite. «Même si le ministère compte procéder aux ponctions sur salaires de trois mois, nous maintiendrons notre position», a affirmé le Dr Djidjik Rida hier au Jeune Indépendant.
Le ministère de l’Enseignement supérieur aurait décidé d’actionner l’administration au niveau de toutes les facultés des sciences médicales à l’échelle nationale pour instruire leurs doyens à l’effet de recourir aux sanctions pour mettre fin au boycott des examens par les enseignants grévistes, selon le syndicaliste.
Samedi prochain, les hospitalo-universitaires devront reprendre leur grève cyclique de trois jours concernant les activités de la santé après une semaine d’arrêt.
Une assemblée générale est prévue pour lundi prochain afin de trancher sur la suite de leur grève.
Lors de leur dernière assemblée générale, les hospitalo-universitaires voulaient durcir le mouvement en boycottant même les cours.
Rappelons que depuis le 21 mars dernier, aucun examen n’a pu avoir lieu dans les facultés de médecine. La corporation paralyse l’activité de la santé chaque samedi, dimanche et lundi en boycottant pour une durée indéterminée les examens en sciences médicales.
A ce jour, aucun compromis n’a été trouvé entre les deux ministères concernés (Enseignement supérieur et Santé, NDLR) et les deux syndicats.
Depuis, la situation ne cesse de se compliquer. Les étudiants menacent à leur tour de boycotter les cours, au cas où les examens ne se dérouleraient pas le 2 mai prochain.
Nassima Oulebsir

l'être humain en demande toujours plus et bien sûr c les gens du peuple qui paient

bon courage djidji!!

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