Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413006 Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: L’aménagement de la grande sebkha au cœur des débats Lun 1 Juin - 9:25 | |
| RENCONTRE RÉGIONALE SUR L’EAU ET L’AGRICULTURE À AÏN TÉMOUCHENT L’aménagement de la grande sebkha au cœur des débats
Cette rencontre-débat a été clôturée par une série de recommandations, dont la contribution à la création de syndicats d’irriguants pour une meilleure gestion et une exploitation rationnelle de la ressource et des ouvrages de retenues dans le domaine de la petite et moyenne hydraulique agricole. L’annexe de la bibliothèque Malek-Benabi d’Aïn Témouchent a été le théâtre d’une importante rencontre-débat régionale ayant pour thème “L’eau et l’agriculture”, organisée par l’agence de Bassin hydraugraphique Oranie-Chott-Chergui, à laquelle ont participé l’ensemble des directeurs et autres responsables concernés de deux secteurs des wilayas de l’Ouest, ainsi que des représentants des ministères des Ressources en eau et de l’Agriculture. Cet événement orienté vers les utilisateurs d’eau, en particulier ceux du secteur agricole, entre dans le cadre d’une campagne de sensibilisation afin de permettre un développement durable et dont dépendra la ressource de l’eau, un outil de croissance sociale et économique par excellence. En effet, pas moins de huit communications ont été présentées pour la circonstance après l’allocution d’ouverture prononcée par le wali. Selon M. Hachem, représentant de la DHW d’Aïn Témouchent, la “surexploitation des ressources en eau limitées est exacerbée par le gaspillage qui se produit à presque tous les niveaux où l’homme intervient sur le cycle de l’eau”. De son côté, M. Adla, représentant de la DSA de la wilaya hôte, a abordé le thème “L’eau et la stratégie de développement agricole dans la wilaya d’Aïn Témouchent”, où il s’est étalé sur le schéma directeur du développement durable basé notamment sur la valorisation et la préservation des ressources en eau. Selon lui, “pour l’avenir, la réalisation de retenues collinaires et de stations de lagunage reste la seule alternative pour l’extension des superficies irriguées”. M. Benzeguir, directeur de l’agence de Bassin hydraugraphique Oranie-Chott-Chergui, principal organisateur de cette rencontre, s’est longuement étalé sur le thème consacré à l’étude d’aménagement intégré de la grande Sebkha d’Oran où apparaissent de nombreux conflits. Selon l’orateur, deux objectifs principaux sont attendus de l’étude en question. Celui d’un développement d’une vision globale du système “Grande Sebkha” et aussi celui de privilégier une politique de gestion permettant de répondre aux grands enjeux. Pour M. Benzeguir, “il apparaît indispensable de définir un nouveau statut pour la Sebkha en tenant compte de ces enjeux et des aménagement avant de définir un plan d’aménagement et de gestion intégré de l’espace et dont les objectifs se résument en deux points. L’amélioration de l’équilibre de l’hydro-système avec le rétablissement du fonctionnement hydrologique et la valorisation de la composante naturelle et aussi de gérer au mieux les indispensables mutations du territoire dans les secteurs sensibles”. En ce qui concerne la politique de la gestion globale, le conférencier citera trois enjeux prépondérants, entre autres la maîtrise et la gestion des eaux ruisselées et rejetées pour tendre conjointement vers ces deux objectifs. Par la même occasion, l’un des responsables du secteur hydraulique nous apprendra que Habra, dans la daïra de Mohammedia, et Sig seront dotées de 15 millions de m3 chacune à partir du barrage de Fergoug pour l’irrigation respective de 4 000 et 5 500 ha. À ce titre, notre interlocuteur nous révélera que le pays compte 200 000 ha de terres agricoles équipées, de 150 000 ha de terres irrigables et, qu’en moyenne, 40 000 ha seulement sont irriguées annuellement au niveau national en raison d’une insuffisance de la ressource dans la mesure où la priorité est donnée à l’eau potable. Enfin, cette rencontre-débat a été clôturée par une série de recommandations, dont la contribution à la création de syndicats d’irriguants pour une meilleure gestion et une exploitation rationnelle de la ressource et des ouvrages de retenues dans le domaine de la petite et moyenne hydraulique agricole, de focaliser la réflexion visant à promouvoir les nouvelles techniques d’irrigation, de mettre en place toutes les données nécessaires (complétées et régulièrement mises à jour) à la gestion de l’eau et de l’agriculture, de renforcer et d’améliorer la réutilisation des eaux usées et, enfin, rétablir la communication entre les différents secteurs et utilisateurs de l’eau. LIBERTE | |
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