Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1412998 Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: L’Algérie célèbre sa guerre pour l’indépendance Dim 1 Nov - 20:15 | |
| - dimanche 1er novembre 2009.
Il a fallu 132 ans de colonisation de peuplement en Algérie par le système colonial français, pour que des jeunes militants de la cause nationale algérienne prennent leur destin en mains. Depuis l’étoile Nord-Africaine en 1926, première organisation politique algérienne moderne, qui a lancé les bases de la pensée nationaliste, que de fois, des tentatives d’insurrection ont été éphémères et sans effets. Le mouvement national algérien a produit d’importants rendez-vous historiques avec une richesse et diversité politique rarissime. Les différentes options dégagées se sont beaucoup plus singularisées dans l’approche à faire valoir face à la puissance coloniale de la France. Le courant le plus ancien du mouvement national, les messalistes, considère les conditions de la révolution immatures pour appeler à l’insurrection. Les messalistes comptent forger par l’action politique et la sensibilisation le peuple algérien pour qu’une prise de conscience nationale soit effective et générale.
S’appuyant sur le capital expérience, les messalistes différaient à chaque échéance le coup de starter de l’insurrection, ce qui lui a valu des détachements importants de sa base militante et d’une partie de son encadrement, au profit d’autres options. Le courant des assimilationistes, loin de tenir compte de la pleine souveraineté du peuple algérien, se limite à la revendication restrictive d’un champ de liberté, s’articulant autour des libertés politiques d’associations, éducatives, religieuses, sans aller à la remise en cause radicale de l’ordre colonial. Le troisième courant, qui a su cadrer en temps réel avec le besoin du peuple, a focalisé dans ses rangs des jeunes militants fougueux, prêts à passer à l’action armée. Le courant est qualifié par les historiens et les observateurs et analystes de l’époque d’aventuriers, une aventure que l’histoire a fini par payer. C’est à eux que revient le mérite du déclenchement de la Guerre d’Algérie contre le système colonial français, le 1er Novembre 1954.
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