FOIRE DE LA PRODUCTION NATIONALE
Beaucoup d’Algériens méconnaissent les entreprises locales


Les entreprises nationales n’ont
pas bonne presse auprès des Algériens. Beaucoup d’entre elles, qui
existent depuis des années, restent méconnues par le large public. Nos
entreprises, petites ou grandes, sont noyées. La concurrence étrangère
est rude, voire fatale, pourtant, elle a su avoir le cœur de nos
Algériens.
Irane Belkhedim - Alger (Le Soir) - «Je viens d’acheter
du miel algérien que je ne connaissais pas. J’en ai pris deux boîtes,
si je le trouve bon, je vais en reprendre dans les commerces», indique
Leila, une enseignante. Elle est venue avec son mari et ses enfants à
la Foire de la production nationale qui se tient au Palais des
expositions des Pins- Maritimes, Alger. Textile, alimentation,
électroménager, boissons, meubles, livres, chaussures, différents
produits sont présentés. Ils sont 247 exposants à participer à cette
20e édition qui s’étale jusqu’au 22 décembre. Réda, 45 ans, employé
dans une banque publique, se dit ébloui par les appareils
électroménagers, «des bijoux», exhibés par les exposants. «Je suis venu
voir, ça me permet de découvrir certains fabricants et leurs produits.
En plus, je veux acheter une cuisinière mais les prix sont excessifs.
Vraiment ! C’est cher ! Et encore aucune promotion. des remises». Ce
père de famille réussit à énumérer plusieurs marques étrangères
d’électroménager mais se dit incapable d’en citer une seule algérienne.
Ne pas connaître les entreprises nationales et leurs produits n’est pas
une tare, c’est même une situation «normale» dans un pays où les
managers ne recourent pas souvent à la communication et à la publicité
dans leur stratégie de développement. L’organisation et la présentation
des stands le démontrent. Il semblerait que l’unique souci des
exposants est de vendre des produits à des consommateurs sans chercher
à commercialiser le nom de la marque. aménagés, sont exposés divers
produits, disposés avec indifférence, parfois sans aucun goût. Des
hôtesses d’accueil, recrutées juste pour l’occasion, s’occupent des
citoyens qui se présentent à elles et leur prodiguent sourires et
brochures d’information. Sortir de l’anonymat et gagner le cœur des
Algériens est un véritable défi pour nos entrepreneurs, un exercice
difficile et coûteux mais nécessaire aujourd’hui, car dans cette course
économique effrénée, dans un monde ébranlé par une consommation
imparable, il faut trouver les moyens de vivre. D’être ou de ne pas
être.

LE SOIR D'ALGéRIE

parceque il n'ya que les s7ab maarifa qui y travaillent
il vont ps divulguer ou dire quoi que se soit a ce sujet (binathoum berk)

non je ne pense pas mais plutôt que les entreprises algériennes n'ont pas de bonne stratégie pour la publicité et aussi il ne veulent pas dépenser de l'argent car la pub demande bcp d'argent

tout a fait d'accord avec mamad
prenez juste les magasins en exemple
en plus chez nous travailler chez un algérien = esclavage

skah a écrit:

tout a fait d'accord avec mamad
prenez juste les magasins en exemple
en plus chez nous travailler chez un algérien = esclavage

publicité made in Algeria

je ne vois pas le rapport entre le piston et le fait que les entreprises locales soient méconnues par la population

le bouche à oreille

soit un peux explicite j'ai rien pigé

qu'on fait travailler que de la connaissance, l'information ne circule pas bien puisque ça reste le même cercle

mais si on fait travailler d'autres gens il y aura plusieurs cercle et l'info va toucher plus de gens surtout que la plupart de ces PME sont commerciales

ah ok ok je comprends ton point de vue maintenant mais je ne suis pas totalement convaincu je dirais bcp plus c'est qu'il ne veulent pas dépenser bcp d'argent wa yadra

ça coute beaucoup d'argent surtout que ces PME sont très local
moi je dirais, il faut commencer par faire le porte à porte des revendeurs et mandataires