Le taux de logiciels issus du piratage en Algérie représente 84% de l’ensemble des logiciels utilisés dans le pays.
samedi 20 septembre 2008.

Afin de diminuer l’ampleur du piratage, des campagnes de sensibilisation sont menées à travers le monde entier, notamment dans les pays émergents où ce taux atteint des proportions alarmantes, soit une moyenne de 85 %, pour expliquer l’importance du respect de la propriété intellectuelle. Dans ce contexte, une rencontre débat a été organisée mercredi soir à Alger entre les responsables de Microsoft et la presse algérienne. Celle-ci a eu à rencontrer M. Aly Harakeh, spécialiste Microsoft en droit de la propriété intellectuelle pour la région Afrique du Nord, Moyen-Orient et Pakistan, en présence du directeur général de Microsoft Algérie, M. Samir Saïd. Les débats ont porté sur « la situation de l’industrie locale du logiciel en Algérie », « la situation des droits de la propriété intellectuelle et du piratage liés à l’industrie du logiciel dans le monde et en Algérie », ainsi que sur « la contribution de la protection des droits de la propriété intellectuelle à une économie locale saine ».

Donnant quelques chiffres sur l’Algérie, les responsables de Microsoft ont estimé que le taux de piratage y atteint 84 %. Un taux qui reste « assez important » même s’il est « de moindre ampleur par rapport à d’autres pays ». Ce qui a fait dire au directeur de Microsoft Algérie que « nous comptons faire respecter la loi dans toute sa rigueur pour lutter contre ceux qui trichent en matière de propriété intellectuelle ». En revanche, « ceux qui seront en règle et qui achèteront nos produits authentiques, nous leur réservons plusieurs surprises, avantages et promotions pour les récompenser de leur honnêteté », a ajouté M. Saïd. Celui-ci a ajouté qu’au-delà de l’aspect d’éditeur de logiciels, Microsoft a beaucoup à offrir pour les communautés estudiantines, les grandes entreprises, les PME-PMI, les institutions, etc., et que les TIC sont un stimulus pour la création de richesses. C’est pour cela qu’il ne faut pas, selon lui, garder un œil seulement sur le prix d’achat des produits et licences non piratés de Microsoft. Le plus important est la valeur ajoutée qu’ils génèrent. Microsoft Algérie est pleinement ancré dans la société algérienne et la fait profiter du meilleur de ce que peuvent apporter les TIC, a poursuivi M. Saïd, avant d’insister sur la nécessité de convaincre que le respect de la propriété intellectuelle est extrêmement important, quel que soit le niveau industriel du pays.





D’après le Jeune Indépendant

mais de quoi esqu'ils parlent es que ils croient qu'un algerien peut se permetre un dvd a 1000 DA