Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413000 Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: UNIVERSITÉ BADJI-MOKHTAR de ANNABA Jeu 4 Déc - 11:25 | |
| Lundi dernier, des dizaines d’étudiants des départements de technologie s’étaient regroupés devant le portail d’entrée de l’université Badji-Mokhtar, qu’ils avaient préalablement pris le soin de fermer pour interdire l’accès à leurs camarades des autres facultés, aux enseignants et personnels administratifs. Plusieurs d’entre eux se sont, par la suite, rendus au bloc de technologie pour procéder à la fermeture des salles de cours, après en avoir expulsé étudiants et enseignants. Sur les banderoles accrochées sur le portail fermé, il est mentionné une seule revendication. Elle porte sur le maintien de la mention «d’Etat» sur le diplôme délivré par l’université à l’issue de leur formation. Une revendication que rien ne semble justifier, au regard des dispositions de l’article 2 du décret 05-176 du 12 mai 2005, qui souligne clairement cette mention. Cette disposition a été, une nouvelle fois, rappelée dans le communiqué de presse transmis par le ministère à l’adresse des étudiants inscrits en vue de la préparation du diplôme d’ingénieur. Ce dernier rappelle qu’«à l’issue de leur formation dans les établissements d’enseignement supérieur, il sera délivré un diplôme portant la mention ingénieur d’État». Les multiples précisions apportées par le rectorat d’Annaba, allant toutes dans le sens du maintien de cette mention, ont été vaines. Lors d’une réunion lundi dernier à l’initiative du recteur d’Annaba, les représentants de toutes les organisations estudiantines ont affirmé ne pas cautionner pareil mouvement. Les contestataires ont, toutefois, maintenu leur piquet de grève et la fermeture du portail d’entrée. «Si les auteurs de ce mouvement, que rien n’explique, persistent dans leur comportement, nous serons dans l’obligation de réagir autrement. Nous ne leur avons pas interdit de s’exprimer, de marcher pacifiquement dans l’enceinte de l’université ou d’effectuer un quelconque autre mouvement, toutefois sans que cela soit préjudiciable à l’université et aux autres étudiants. Mais, en aucun cas, ils ne doivent bloquer un quelconque accès à l’université ou autre. Cette obstruction est passible de conseil de discipline, sans préjudice de poursuites judiciaires qui pourraient être engagées à l’encontre du ou des auteurs», a estimé M. Mohamed-Tayeb Laskri. A. Djabali | |
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