Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413000 Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: Pour un meilleur enseignement Dim 29 Mar - 11:55 | |
| Une affaire de tous “La qualité d’admis à toutes ces études est importante pour éviter ses échecs et déperditions annuels pouvant entraîner une réelle hécatombe d’analphabètes, de délinquants, de harraga, de drogués, de suicidaires et de pédophiles.” Les Algériens assistent quotidiennement à un massacre à la craie et au stylo de leurs propres enfants. Il a lieu plus précisément dans ces écoles primaires publiques par l’application irréfléchie, précipitée et irraisonnable d’un programme extravagant et déraisonnable d’une institution nationale de l’ةducation, piétinant les droits élémentaires de ces petits, eux aussi sans la collaboration effective des enseignants et de leurs parents. Malgré qu’il y ait eu beaucoup d’encre coulé. ہ ce jour, aucun débat ou enquête sur ce sujet ne fut proposé”, nous écrit un groupe de parents d’Oran (GPO) à propos des problèmes scolaires que rencontrent les élèves en particulier et la jeunesse algérienne en général. Ils soulignent dans leur lettre que ces petits accablés qui souffrent de ces difficultés saugrenues et de cette surcharge exagérée crient leur douleur, angoissés, à nous les adultes résignés à entendre impuissamment leurs plaintes désespérées après chaque retour de classe. “Ces écoliers désespérés et leurs enseignants sont saturés et ont les nerfs à bout, et ressemblent à des loques déprimées par le contenu nouveau de nombreuses leçons à apprendre par force, profitant de notre discorde et devant notre démission totale de nos obligations et devoir légitime et trouvant sa force et sa puissance du fait que nous sommes désunis, non solidaires, pas du tout informés ni sur son site web ministériel d’Internet ni ailleurs. En réalité, il n’existe aucun guide bilingue par classe du primaire pour les parents où le programme officiel serait enfin expliqué, des conseils pratiques et des astuces par matière pour une vie scolaire réussie au primaire, ou pour solutionner les exercices”, écrivent- ils. Et d’ajouter : “Il n’existe aucun cahier de correspondance pour chaque année scolaire du primaire où les familles seraient informées sur la vie de l’école en général (cantine, soutien, études, classes vertes, date des vacances, manifestations ou réunions). Et sur la vie de la classe en particulier (absence du maître ou de la maîtresse, sorties). De la même façon, si l’enfant est malade, s’il a oublié un livre ou un cahier ou encore, si l’on souhaite prendre rendez-vous avec l’enseignant ou de lui faire des suggestions comme l’indication du barème de chaque exercice de composition mensuelle. Rien n’est expliqué pour militer et s’engager dans des associations d’écoles. Nous sommes pris individuellement, chacun occupé à ses propres préoccupations quotidiennes. Nous, pères, constatons impuissamment à ce désastre, à ces expériences commises en silence sur nos progénitures.” Pour ces parents, “notre seconde réflexion critique porte sur cette dénomination erronée qui aurait dû être en fait et plutôt appelée “Association pères d’élèves” plus légitime et pragmatique du fait que devant la loi, c’est le père, le tuteur légal de l’enfant scolarisé pour la majorité des familles constituées malgré que sur le terrain et en réalité, ce dernier a abandonné sa responsabilité au profit de son épouse, femme au foyer, cette dernière, souvent inexpérimentée en cette dure époque de l’évolution sans cesse de l’information et de la connaissance”. La problématique des cours particuliers a été également posée par ces parents. “En ce moment, de nombreuses familles se sacrifient pour assurer des cours de soutien ou particuliers payants à leurs enfants auprès de leurs propres enseignants ou auprès de charlatans sans talent et n’ayant ni l’art ni la manière de transmettre pédagogiquement le savoir. Leur seul souci est de s’enrichir rapidement et sans conscience. Que faire alors quand on a qu’un unique et maigre salaire familial avec deux ou trois enfants scolarisés devant cette crise mondiale et la montée des prix des denrées alimentaires, des soins médicaux, des effets vestimentaires et d’autres dépenses ? Est-ce ceci l’égalité des chances pour tous ? Est-ce cela l’espoir ?” Ils abordent aussi la question de la réforme “tant attendue qui aurait dû commencer par doter ce ministère de l’ةducation de plus de moyens financiers et humains pour le fragmenter ensuite en trois autres ministères selon les paniers existants : éducation primaire, moyenne et secondaire, pour une meilleure gestion de ce dossiers épineux et si important pour l’avenir immédiat de toute cette génération montante de notre nation entière”. Idem pour le ministère de l’Enseignement supérieur, “lequel doit être scindé en trois autres ministères, celui de la Graduation, de la Post-Graduation et de la Recherche”. Par ces réformes, “nous sommes conscients devant l’évolution rapide de l’information et de la technologie et devant cette mondialisation de la nécessité de l’amélioration de l’éducation scolaire de nos enfants non seulement par la qualité, mais aussi par une importante qualité d’admis à toutes ses études pour éviter ces échecs et déperditions annuelles pouvant entraîner une réelle hécatombe d’analphabètes, de délinquants, de harraga, de drogués, de suicidaires et de pédophiles”. Ces parents d’Oran estiment qu’il faut une autonomie financière pour ces écoles primaires à l’instar des autres établissements, à savoir les CEM et les lycées pour une nette amélioration du fonctionnement de ces établissements de l’éducation primaire. “Nous vous suggérons d’organiser des évaluations nationales à la fin de la 2e, de la 3e et de la 4e année du cycle primaire afin de mesurer leurs acquis et les niveaux de chaque classe et de chaque école afin d’affiner les niveaux d’apprentissage et les programmes en collaboration avec des enseignants chevronnés.”
LIBERTE | |
|