Les boursiers harragas Hitskin_logo Hitskin.com

Ceci est une prévisualisation d'un thème de Hitskin.com
Installer le thèmeRetourner sur la fiche du thème

© Friends Happy | AcaDemy
©️ Friends Happy | AcaDemy
Bienvenue sur le forum de Friends happy Academy

Afin de profiter pleinement de tout ce que vous offre notre forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre communauté si vous ne l'êtes pas encore.
© Friends Happy | AcaDemy
©️ Friends Happy | AcaDemy
Bienvenue sur le forum de Friends happy Academy

Afin de profiter pleinement de tout ce que vous offre notre forum, merci de vous identifier si vous êtes déjà membre ou de rejoindre notre communauté si vous ne l'êtes pas encore.
© Friends Happy | AcaDemy
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilPortail FriendsRechercherDernières imagesS'enregistrerConnexion
Le deal à ne pas rater :
SSD interne Crucial BX500 2,5″ SATA – 500 Go à 29,99€
29.99 €
Voir le deal

 

 Les boursiers harragas

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Dulce
Fondatrice
Fondatrice
Dulce


Féminin
Nombre de messages : 7577
Age : 38
Localisation : Alger
Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER
Humeur/caractèr : Zen gentille
Réputation : 30
Points : 1413000
Date d'inscription : 18/09/2007

Les boursiers harragas Empty
MessageSujet: Les boursiers harragas   Les boursiers harragas Icon_minitimeJeu 30 Avr - 13:08

Ils partent se former en grande-bretagne sans jamais revenir en algérie
La scolarité de chaque boursier dans les universités britanniques coûte environ 30 000 livres sterling par an au Trésor public. Mais beaucoup d’étudiants préfèrent ne pas retourner en Algérie à la fin de leurs études. En réponse à cette désertion, le président Bouteflika décidait, en 2005, que plus aucun lauréat du bac ne sera envoyé sur les campus étrangers aux frais de l’ةtat. Au Royaume-Uni, aujourd’hui, un peu plus d’une centaine compose l’ultime contingent de ces privilégiés qui ont donné des ailes à leurs neurones.
Combien d’étudiants boursiers à l’étranger rentrent-ils en Algérie à la fin de leur cursus universitaire ? Très peu, évidemment. En Grande-Bretagne, pays où l’affluence des prodiges est conséquente, la tendance générale n’échappe pas à la règle. En sa qualité de consul adjoint à Londres, chargée du dossier des boursiers, Nadhera Hadidi a rarement eu l’occasion de recevoir dans son bureau un candidat au retour. “Pas plus de dix depuis quatre ans”, révèle la diplomate. Face à la fuite de ses jeunes cerveaux, l’ةtat algérien a pris une décision radicale consistant à arrêter de financer le parcours universitaire des bacheliers les plus méritants dans des établissements étrangers. Au Royaume-Uni, les derniers arrivants remontent à 2005.
D’ultime promotion, il s’agit en réalité de trois lauréats du baccalauréat contre une moyenne de 70, les années précédentes. Ce trio clôture une liste de 138 étudiants déjà sur place. En graduation, le nombre des inscrits se rétrécit comme peau de chagrin. Pour l’année scolaire 2008/09, ils ne sont pas plus de 35. Ce chiffre correspond au tiers de la totalité des étudiants en postgraduation. 26 préparent un mastère, 80 le doctorat.
ہ la fin de cette année, 46 doctorants devraient achever la réalisation de leur thèse. Courtisés par les laboratoires de recherche et les grands groupes industriels, les plus nostalgiques sont détournés de leur intention de rentrer au bercail. “C’est humain”, illustre Mme Hadidi avec compréhension. Des carrières brillantes assorties d’un train de vie confortable sont des arguments infaillibles, poussant le plus grand nombre à prolonger leur séjour sur les bords de la Tamise. L’indulgence exprimée à leur égard par les autorités algériennes les incite davantage à reporter leur retour. Au chapitre des représailles, le consul adjoint relate l’exemple de l’ةgypte où les pouvoirs publics obligent les parents à signer une hypothèque sur leur maison pour obliger leurs enfants à rentrer. Dans d’autres pays, dit-elle, les boursiers défectibles sont poursuivis en justice. En Algérie, le décret n 87-209 du 8 septembre 1987 portant organisation de la planification et de la gestion de la formation et du perfectionnement à l’étranger prévient de sanctions administratives les diplômés qui ne répondent pas à l’appel et ne rejoignent pas leur poste d’affectation à l’issue de leur formation. Mais la menace n’a jamais été mise en application.
Optant pour la politique de la carotte, le gouvernement a tenté une opération de séduction à l’égard des réfractaires au retour. En 2007, une mission de cadres du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique s’est rendue à Londres dans le cadre d’une conférence, conçue pour convaincre les boursiers que l’Algérie recèle de nouvelles opportunités devant les encourager à faire leurs valises. Ayant pris part à cette rencontre, le consul adjoint évoque la levée d’une contrainte qui, jusque-là, forçait les diplômés à se vouer exclusivement à une carrière universitaire. La nouvelle formule consiste à leur demander de dispenser quelques cours, tout en explorant d’autres perspectives professionnelles. “Cela concerne surtout les diplômés du secteur de la finance qui ne souhaitent pas se cantonner dans une carrière académique”, explique Mme Hadidi. Mais force est de constater que le stimulus du MESRS n’a pas suscité l’effet escompté. Sans doute parce qu’il est insuffisant. L’absence de laboratoires de recherche dignes de ce nom, la précarité du statut des enseignants universitaires, la démission entre l’université et le monde de l’entreprise, les tribulations politiques et le mal-vivre sont autant de raisons ayant entraîné l’exode de la matière grise algérienne vers des horizons plus enchanteurs. En Grande-Bretagne, deux milliers de cadres universitaires d’origine algérienne essaiment leurs connaissances à travers le pays.
ةvidemment, le choix des boursiers de demeurer sur leur terre d’accueil ne ravit pas tout le monde. Certains considèrent qu’ils sont coupables d’ingratitude et ont violé le contrat moral qui les lie à leur pays. Sur le plan pécuniaire, on estime que l’ةtat a dépensé pour eux des sommes colossales qu’ils ont le devoir de rembourser en mettant leur savoir au service de leurs compatriotes. Mme Hadidi rappelle que l’Algérie est encore l’un des rares pays qui octroie des bourses d’études à l’étranger pour ses jeunes ressortissants. La prise en charge financière couvre les frais d’inscription dans les établissements universitaires britanniques, qui s’élèvent à 20 000 livres (30 000 euros) annuellement, les billets d’avion lors des vacances annuelles en Algérie, une couverture médicale ainsi que la bourse mensuelle de l’ordre de 795 livres pour les étudiants en graduation et 990 pour leurs camarades en postgraduation. Ces allocations permettent aux étudiants de payer leur loyer — les chambres universitaires n’étant pas toujours disponibles — ainsi que les autres frais communs comme le transport. Compte tenu de la cherté de la vie, les étudiants recourent souvent à la colocation. Beaucoup font des petits boulots pour arrondir leurs fins de mois. La scolarité des boursiers s’étale globalement sur 9 ans (4 pour la graduation, 1 pour le mastère et 4 pour le PHD). “Nous ne connaissons pas d’échec”, assure le consul adjoint. `
Cette dernière ne tarit pas d’éloges sur ses jeunes protégés, les décrivant comme des étudiants exemplaires et brillants. Quand ils arrivent au Royaume-Uni, ils sont encore adolescents. Beaucoup n’ont jamais eu l’occasion de quitter l’Algérie auparavant. Pour principal bagage, les bacheliers ont des attestations, frappées d’augustes mentions. Mais avant de les faire valoir auprès des universités, tous doivent se familiariser avec la langue de Shakespeare qu’ils étudient pendant une année.
Souvent, les boursiers qui choisissent les universités britanniques sont les produits de l’arabisation de l’enseignement en Algérie. Au Royaume-Uni, ils se fondent dans l’univers cosmopolite de campus prestigieux comme Imperial Collège, LSE (London School of Economy) et Oxford, des temples du savoir où les étudiants sont des demi-dieux.
S. L.-K.
Revenir en haut Aller en bas
http://lydia86.skyblog.com/
Invité
Invité
Anonymous



Les boursiers harragas Empty
MessageSujet: Re: Les boursiers harragas   Les boursiers harragas Icon_minitimeJeu 30 Avr - 13:52

Quand ils sentiront que l'avenir n'est pas certain et que le pays s'améliore, ils penseront à revenir ...
Revenir en haut Aller en bas
skah
Friend hyperactif fidele
Friend hyperactif fidele
skah


Masculin
Nombre de messages : 4279
Age : 37
Localisation : oran
Emploi/loisirs/études : math
Humeur/caractèr : antipathique
Réputation : 31
Points : 32501
Date d'inscription : 20/06/2008

Les boursiers harragas Empty
MessageSujet: Re: Les boursiers harragas   Les boursiers harragas Icon_minitimeJeu 30 Avr - 14:43

à quoi ça sert qu'ils partent s'ils reviennent puisque ça sert à rien dans ce cas
par contre s'ils restent la bas leur potentiel serait totalement exploité et ils seront plus efficaces en cas de besoin
Revenir en haut Aller en bas
http://genmat.exprimetoi.net/
Contenu sponsorisé





Les boursiers harragas Empty
MessageSujet: Re: Les boursiers harragas   Les boursiers harragas Icon_minitime

Revenir en haut Aller en bas
 
Les boursiers harragas
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» 600 dépouilles de harragas algériens risquent d’être incinérées en Espagne

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
© Friends Happy | AcaDemy :: ۩ Cultures EtuDes & Sciences ۩ :: Facultés & instituts-
Sauter vers:  
Créer un forum | ©phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Forum gratuit