Les experts, les politiques, les économistes, tous tirent la sonnette d’alarme : Notre planète est au bord de l’asphyxie. C’est autour de ce thème que la wilaya de Bordj Bou-Arréridj a organisé le week-end dernier une journée d’études traitant du sujet animé par d’éminents experts du ministère de l’Environnement et du Tourisme.
«En cette journée mondiale de l’environnement, je m’adresse à tout un chacun pour faire un geste envers notre planète qui souffre pour qu’elle devienne plus respectueuse de l’environnement et plus propre. Eteignez vos lumières, utilisez les moyens de transport public, réutilisez les produits recyclables, plantez un arbre, incitez les responsables d’entreprise à respecter l’écosystème et vos représentants politiques à ratifier la convention de Copenhague qui aura lieu au mois de décembre», telle était la conclusion du communiqué élaboré par le secrétaire général des Nations unies, à l’occasion de la Journée mondiale de l’environnement. Sans ambages, les experts, les politiques, les économistes, tous tirent la sonnette d’alarme : Notre planète est au bord de l’asphyxie.
C’est autour de ce thème que la wilaya de Bordj Bou Arréridj a organisé le week-end dernier une journée d’études traitant du sujet animé par d’éminents experts du ministère de l’Environnement et du Tourisme et couronnée par la projection en avant-première d’un film documentaire de Yann Arthur Bertrand intitulé «Home». D’abord les conférenciers ont focalisé leurs interventions sur le développement durable qui figure parmi les 27 textes arrêtés dans «l’agenda 21» lors de la Convention de Rio de Janeiro en 1992. Une notion qui est apparue depuis presque deux décennies. Pour la réussir, les entreprises, les pouvoirs publics et la société civile devront travailler main dans la main afin de réconcilier trois mondes qui se sont longtemps ignorés : l’économie, l’écologie, et le social.
Car à long terme, il n’y aura pas de développement possible s’il n’est pas économiquement efficace, socialement équitable et écologiquement tolérable.
Or, la mise en œuvre du développement durable se heurte à la fragmentation des intérêts au poids des habitudes et au désir de maintien des privilèges. Ce qui a donné naissance à une crise mondiale inégalée depuis la grande dépression de 1929 due au manque de régulation des économies des pays riches et ce, au détriment de l’environnement.Et comme un malheur n’arrive jamais seul, à la crise économique où des millions d’employés se retrouvent au chômage, s’ajoute la dégradation de l’écosystème qui se solde par l’extinction de plusieurs espèces animales et l’apparition de nouvelles pathologies avec l’émanation des gaz à effet de serre, la dilatation du trou de la couche d’ozone, la dépressiation et la fonte des banquises. Une véritable tableau apocalyptique que dressent les experts.
Et même les nappes phréatiques sont de plus en plus profondes à cause de l’exploitation excessive des ressources hydriques. Voilà qui a fait que plus d’un milliard d’êtres humains n’ont pas accès à cette précieuse denrée. En dépit de ce constat alarmant, les experts, optimistes, jugent qu’il est possible de rattraper le mal infligé à la planète Terre en se tournant vers d’autres sources de développement durable, notamment l’énergie solaire, plus propre et plus durable, du moins pas avant 4,5 milliards d’années, pour que les générations futures ne paieront pas les pots que nous sommes en train de casser maintenant.
- Midilibre