Les pharaons de l´Egypte accusés de dopage aux compétitions africaines
Ce
qui est une rumeur depuis plusieurs années prend en 2010 des formes de
plus en plus concrêtes de rumeurs sourdes et persistantes. Les pharaons
égyptiens se doperaient aux coupes d´afrique des nations depuis
plusieurs années.
Une étude approfondie dans les millieux journalistiques de
l´Algérie, de la cote d´ivoire, du Cameroun et du Sénégal , appuyée par
une étude des forums du football africains sur Internet est sans appel
sur cette lourde accusation que beaucoup des connaisseurs du football
africain lancent sur les pharaons de l´Egypte. Les arguments avancés
laissent plus d´un observateur perplexe.
En effet , comme premier argument, ces observateurs accusent les
pharaons de changement radical de forme selon qu´il participent à une
compétition surveillée par la FIFA ayant pour siège Zurich en Suisse ou
alors qu´ils participent à une compétition de la CAF ayant pour siège
Le Caire en
Egypte. Les égyptiens sont le plus souvent en difficultés
physiques et dans leur rendement lorsqu´ils jouent pour la
qualification à la coupe du monde supervisée par la FIFA parcequ´ils
n´oseraient pas faire usage de dopage de peur d´être detecté par les
systèmes modernes tres performants de la FIFA au standard européen.
Raison pour laquelle cette équipe n´arrive pratiquement jamais à se
qualifier à la coupe du monde de football.
Paradoxalement , aux compétitions de la CAF, en l´occurrence la
coupe d ´Afrique des nations, l´on remarque toujours un bond
exponnentiel dans leur rendement physique qui reste constant, sinon
progressif du premier au dernier match des trois dernières coupes
d´Afrique des nations. Les amoureux du football africain se demandent
comment une équipe qui a tant souffert sans succès pour se qualifier à
la coupe du monde puisse quelques semaines plus tard présenter un
rendement physique et corporel aussi puissant et frais, couronnée de
trois victoires d´affilée aux premiers tour angolais, sans l´apport de
leur maitre de jeux Mohamed Abou Treika.
La méforme du Cameroun au début du tournoi est une suite logique
d´une équipe qui est en progression dans son niveau de jeux depuis la
prise de fonction de leur nouvel entraineur , le francais paul Leguen.
Une progression naturelle pour une équipe ayant eu une préparation
courte et qui doit se mesurer aux plus grandes équipes africaines du
moment. Les fennecs de l'´Algérie ont aussi montrés des défaillances
physiques au début du tournoi avant de retrouver leur rythme. Indem
pour le Nigeria et la côte d´ivoire qui ont eu le même temps de
préparation à ce tournoi que les égyptiens.
Une source algérienne affirmera que l´Egypte refuse catégoriquement
de faire des tests de dopage à la coupe d´Afrique des nations depuis
plusieurs années, et enfoncera les soupcons en disant que le siège de
la CAF se trouvant en Egypte et la liste des drogues de la CAF ne
correspondant pas à 100% avec celle de la FIFA ou de l´UEFA, il est
presque impossible d´attraper cette équipe la main dans le sac, sauf si
les directions de la CAF et de la FIFA décidaient désormais d´envoyer
les résultats des tests directement vers Zurich , sans escale au Caire
pour risque de manipulation. Une telle décision pourrait être appliquée
au courant de la coupe d´Afrique des nations en Angola et beaucoup
d´observateurs sont certains qu´il y aura des surprises car si les
Egyptiens se sont dopés avant cette édition, les outils de détection de
la FIFA finiront par trouver des restes.
Si la sélection égyptienne se fait controller et s´il s´avère
qu´elle utilise des drogues interdites par la FIFA, une onde de choc va
s´emparer du football africain et il faudra remettre en question toutes
les victoires de cette équipe aux différents tournois africains des dix
dernières années ou des années pendant lesquelles leur entraineur
Hassan Shehata est à leur tête. Les conséquences risquent d´emmener une
révolution dans les controlles antidopages de la CAF. Une bonne
initiative en soi pour permettre aux meilleures équipes d´être celles
qui vont effectivement gagner le tournoi et non à celles qui courent
pendant plus de 90 mn du premier au dernier match sans aucun signe de
fatigue et qui se créent un avantage illégal par rapport aux autres
équipes.
Des voix de plus en fortes exigent à la CAF de controller cette
équipe avant et après ses matchs de la coupe d´Afrique des nations et
de ne pas remettre les tests aux autorités égyptiennes mais à la FIFA.
La CAF le fera t´elle pour sauver l´honneur du football africain avec
un champion en titre contesté ?
Hadj Lamouchia
Journaliste indépendant