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Mme Lazouni prend
pour exemple la filière des sciences médicales qui a vu sa moyenne
d’admission dépasser 15/20. Un seuil rédhibitoire, selon notre
interlocutrice, qui pense qu’il est du devoir de l’État algérien
d’offrir à ses enfants leur chance dans les études qu’ils estiment à
même de leur convenir.

Fidèle
à son mot d’ordre et à sa ligne conductrice d’un parti de propositions
et non d’opposition, l’Alliance nationale républicaine (ANR), sous la
conduite de son porte-parole à l’Ouest, Mme Lazouni, persiste et signe
en dénonçant ce qu’elle considère comme de graves entraves au libre
choix des bacheliers algériens.
Elle avait déjà lancé un appel
pressant au ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche
scientifique, en joignant sa voix à celle des milliers de bacheliers
ainsi que leurs familles, pour qu’on respecte les premiers choix
d’orientation dans les filières souhaitées. Mme Lazouni prend pour
exemple la filière des sciences médicales qui a vu sa moyenne
d’admission dépasser les 15/20.
Un seuil rédhibitoire, selon notre
interlocutrice, qui pense qu’il est du devoir de l’État algérien
d’offrir à ses enfants leur chance dans les études qu’ils estiment à
même de leur convenir. “L’Algérie profonde manque cruellement de
médecins, généralistes ou spécialistes et il faut ouvrir les filières
médicales à ceux qui le veulent”, dit le porte-parole du parti, qui
ajoute que “la durée et la complexité des études feront d’elles-mêmes
une sélection naturelle parmi les prétendants, mais qu’on donne la
chance à tout ceux qui pensent être capables de réussir dans cette
filière”. Rappelons que nombre de bacheliers ont vu leur rêve se
transformer en un début d’échec à cause d’une orientation loin de leurs
premiers choix, de l’aveu même de Harraoubia qui avait annoncé que
seulement 48% des nouveaux inscrits à l’université ont été orientés
selon leur premier choix, alors que 4% des bacheliers n’en ont eu droit à
aucun. “Ceci ne doit pas avoir lieu alors que les places pédagogiques
sont disponibles au sein de nos universités”, avait affirmé Mme Lazouni
qui s’inquiétait des orientations “voulues” prises dans le traitement
des dossiers.
Dans un autre registre, plus local, l’ANR, qui s’est
proposée de mener une action de volontariat pour nettoyer les boulevards
et artères de la ville d’Oran, devenus une immense poubelle à ciel
ouvert, s’est heurtée sur le terrain à l’incompréhension de certains
commerçants qui ont refusé qu’on nettoie même devant leurs devantures.

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