Dimanche dernier, à l’occasion du match aller de la Ligue des champions
d’Afrique, les descendants des Pharaons ont fait monter, une fois de
plus, leur mayonnaise.
Trop! C’est trop! Jusqu’où iront les Egyptiens dans leurs provocations
contre l’Algérie et son peuple? Encore une fois, les «frères» du côté du
Nil fanfaronnent même sur le sol algérien. Les Egyptiens continuent à
réaliser d’autres épisodes de leur interminable feuilleton. Après avoir
brûlé l’emblème national et porté atteinte à la glorieuse révolution de
libération, c’était au tour des supporters de la JSK d’être insultés et
des policiers agressés.
Dimanche dernier, à l’occasion, du match aller de la Ligue des Champions
d’Afrique qui a opposé la JSK à Al Ahly (1-0), les Egyptiens ont fait
monter, une fois de plus, leur mayonnaise. Il a fallu juste que
l’arbitre refuse le but inscrit par Al Ahly à la 85’ pour une position
flagrante de hors-jeu, pour que les hôtes de l’Algérie déterrent le
syndrome anti-Algérie qu’ils portent dans leurs coeurs.
Comme première réaction, les joueurs du Ahly s’en sont pris aux
policiers présents au stade qui ont tenté d’assurer la protection d’un
arbitre assistant agressé par un joueur égyptien. Ce dernier n’a rien
trouvé mieux que de s’en prendre aux policiers vêtus en joggings bleus.
Alors que l’atmosphère était électrique sur le carré vert, certains
joueurs égyptiens, qui étaient sur le chemin des vestiaires, se sont
retournés vers les tribunes pour «cracher» sur les supporters. Ce qui a
ajouté de l’huile sur le feu, c’est bien l’intervention de Samir Zaher,
président de la Fédération égyptienne de football et celle de Gamel
Moubarak, fils du Raïs, qui voulaient en faire une affaire d’Etat. Le
premier responsable du football égyptien avait appelé le chef de la
délégation égyptienne pour s’assurer que tous les membres de la
délégation se portaient bien. Ne s’arrêtant pas là, M.Zaher a demandé à
ses compatriotes de faire preuve de «prudence» et surtout «ne pas
prendre de risque», a rapporté la presse.
La provocation de trop vient aussi du fils du Raïs. Ce dernier a appelé
l’ambassadeur d’Egypte en Algérie pour s’enquérir des conditions de
séjour du Ahly et si «toute la délégation se porte bien» et de «se
renseigner» si l’Algérie avait bien assuré la sécurité de la délégation
égyptienne.
M.Moubarak, en rajoutant une couche, affirme que son «seul souci» est de
s’assurer que la délégation ahlaouie regagne l’Egypte saine et sauve.
Comme si la délégation d’Al Ahly avait été envoyée sur un champ de
bataille.
Le fils du président égyptien, qui se trouve en mauvaise posture dans
son pays, ne rate aucune occasion pour occuper le devant de la scène
égyptienne, et ce, même au détriment des relations algéro-égyptiennes
que son président de père tente de redresser, notamment après les
nombreuses dérives de ce même Gamel et son frère Alaâ. On a du mal à
croire que le fils du Raïs avait entrepris la même démarche, si l’équipe
d’Al Ahly avait joué en Israël. Or, les autorités algériennes ont
mobilisé près de 14.000 policiers pour encadrer les supporters de la
JSK. Cela sans compter les services de sécurité chargés d’assurer la
protection de la délégation égyptienne.
L’histoire retiendra que ces deux hommes, Zaher et Gamel, étaient à
l’origine de la crise algéro-égyptienne de novembre de l’année dernière.
Le président de la FEF a envisagé tous les scénarios inimaginables pour
faire endosser aux joueurs algériens les événements du Caire, dont les
images du bus caillassé, de la sélection nationale ont fait le tour du
monde. Moh Chérif Hannachi, président de la JSK, a donné une leçon
d’honnêteté et de responsabilité à Samir Zaher.
Le boss kabyle ne s’est pas donné la peine de chercher des prétextes à
avancer aux Egyptiens. Il a tenu, en compagnie du wali de Tizi Ouzou et
des autorités locales, à s’excuser auprès de leurs hôtes, après le jet
d’une pierre sans gravité par un individu, et de leur assurer une
entière disponibilité pour assurer aux Egyptiens le meilleur séjour
possible. Mieux encore, les services de sécurité ont arrêté l’adolescent
qui a ciblé le bus de la sélection ahlaouie. Ce qui montre la mauvaise
foi des Egyptiens, c’est lorsque un joueur du Ahly a recouvert sa tête
d’un épais pansement faisant croire qu’il était gravement touché. Or, le
commissaire du match qui a voulu confirmer la véracité des faits, a
démasqué l’imposture du joueur.
Il s’est avéré que ce dernier, Oussama Hosni, n’avait absolument rien,
mais tentait de faire croire à une agression de la part du public de
Tizi Ouzou.
Bon, les Egyptiens, c’est leur spécialité, mais le feuilleton qu’ils ont
concocté depuis novembre 2009 est vraiment de mauvais goût et qu’il est
grand temps d’arrêter enfin les frais, d’autant plus que les Kabyles
ont carrément déroulé le tapis rouge pour leurs hôtes ahlaouis. On n’en
attend pas moins le 29 août prochain au Caire pour le match retour de la
part des dirigeants du Ahly.
L'expression