Ton surnom ?
Abouba ou Bicha parce que je suis très câline et il paraît que j’ai les yeux d’une biche.
Date et lieu de naissance ?
Le 31 mai 1985 à El Biar, clinique des Glycines. Mais j’ai grandi à Hussein Dey.
Famille nombreuse ?
Mes parents et 5 enfants. Je suis l’aînée, puis vient Fanida, 20 ans, mes sœurs jumelles Hind et Razika, 14 ans, et Amir 7 ans.
Origine des parents ?
Mon papa est kabyle, de Beni Amrane et ma maman de Constantine.
Qu’ont-ils fait à ta naissance ?
Ils m’ont dit que c’était le bonheur de leur vie ce jour-là.
C’est pour ça qu’ils m’ont prénommée Bouchra. Le métier du père ?
Il était inspecteur de police et aujourd’hui il est chef de groupe de sécurité.
Tu as déjà joué avec son arme ?
Oui, je me souviens qu’elle était trop lourde. C’est une Beretta. Mais depuis qu’un ami à lui a eu un accident mortel chez lui, on ne la voyait que de loin.
Personnalités connues dans ton quartier ?
Les Madjer, Farida Krim, Boutadjine, Ighil, Kheddis, Allah yerrahmou, et tous les anciens du NAHD. Ton club préféré donc ?
Le NAHD bien sûr ! C’est là que j’ai grandi, mais ça ne veut pas dire que je déteste les autres clubs. Je suis séduite par l’équipe du NAHD, surtout qu’elle est constituée par de jeunes joueurs qui font en plus un début de saison parfait. Ils sont premiers !
Comment t’est venue l’idée du NAHD dans Djem3i Family ?
C’est le réalisateur Djafar Gacem qui a eu l’idée de me faire parler comme un homme. Le scénariste a fait le dialogue et on m’a demandé mon avis. J’ai tout de suite pensé à lui dire si tu es supporteur du NAHD, c’est OK pour le mariage, sinon tu vas aller te trouver une autre femme. Il fallait surtout choquer le prétendant Abdou Deriassa.
Tu sais que ça va marquer les esprits pendant longtemps ?
J’espère que ça va marquer. Je sais qu’on a déjà commencé à reprendre mon nom dans le stade. J’en suis honorée. Qu’en a pensé ton père ?
Le jour où je lui avais dit que j’avais tourné une scène sur le foot et le NAHD, mon père m’avait dit que ça allait être repris dans les stades.
Il n’a pas eu tort. C’est un Nahdiste ton papa ?
Un vrai Nahdiste tout comme mon frère. Eux, c’est des mordus de foot, pas comme moi.
Il a joué au football ?
Oui en jeune à El Harrach. Je crois que c’est à l’USMH.
Souvenir d’enfance ?
J’adorais dormir dans la voiture. Mon père devait me prendre faire un tour dans son véhicule avant de dormir.
Ton niveau d’études ?
Je suis en 3e année d’interprétariat. Je veux avoir une roue de secours dans la vie. On ne sait jamais ! Tu as fait beaucoup de choses alors que tu n’as que 23 ans. Quel rythme ! C’est vrai, j’ai été entre autres mannequin, comédienne, animatrice et dans quelques jours je serai chroniqueuse dans la nouvelle équipe de «Saraha Raha». J’espère avoir la chance de faire encore beaucoup de choses.
Quelle est la réaction des gens dehors ?
Il y a des jeunes qui m’appellent de loin pour me dire «Djem3i !». Je ne suis pas gênée mais lorsque je suis avec mon père, je préfère qu’on ait un brin de respect pour lui. Mais il est très compréhensif. J’aimerais bien qu’au lieu de crier de loin, ils viennent me voir pour discuter un peu dans le calme. Ce serait mieux pour tous.
Et dans ton quartier ?
Dieu merci, tout le monde me suit et m’encourage. On m’a dit que le jour de la cérémonie du Fennec d’Or, lorsqu’on a cité mon nom, tout le quartier a crié comme si l’EN avait marqué un but important dans un match. C’était le couvre-feu. Je les en remercie.
Et ton Fennec d’Or, il dort où ?
Dans ma bibliothèque avec le diplôme.
La meilleure remarque qu’on t’ai faite ?
On dit que je suis bien élevée.
La pire ? On dit que je suis susceptible.
Le plus grand cachet que tu as gagné ?
25 millions pour le Fennec d’Or.
Quel rapport as-tu avec tes parents ?
Des rapports basés sur la confiance et le respect. On est presque comme des amis. Mon père me dit souvent que telle petite fille est en train de me regarder et m’envoie l’embrasser. Ma mère est hannounti.
Quel acteur t’a le plus marqué ?
J’aime beaucoup la façon de jouer de Mestafa Laribi, qui joue le rôle de Youcef dans Qouloub Fi Sira3. On joue ensemble dans le film syrien qu’on vient de tourner. Il joue le rôle de mon père. J’aime aussi Bahia Rachedi et Merouane Menia.
A quel endroit a été tourné Djem3i Family ?
Au parc de Ben Aknoun, dans un hangar. Le décor est parfait.
Qui t’a le plus aidée dans Djem3i Family ?
Tout le monde a été aux petits soins avec moi, mais la palme revient à Djafar Gacem, le réalisateur, qui m’a mise en totale confiance.
Tu te maquilles fi Ramadhan ?
Ni f’Ramadhan ni f’leftar. Je n’ai pas de temps pour le maquillage.
Vous avez fait quoi comme halwa pour l’Aïd ?
Ma mère m’a demandé de faire tcharak et j’ai déjà fait des cornets. Ça va s’accélérer aujourd’hui. Mais je sais faire quelques plats et des gâteaux.
Quelle personne as-tu envie de rencontrer ?
Amel Bouchoucha, celle qui a fait la Star académie au Liban. C’est une fierté pour l’Algérie. J’aimerais beaucoup le rencontrer.
Ton rêve caché ?
Acheter une maison à mes parents.
Tu étais comment enfant ?
J’étais une vraie zouakha. Mais à 5 ans, j’avais une amie qui avait perdu sa maman. Je m’étais interdit de prononcer le mot «maman» devant elle. J’avais beaucoup de peine pour elle.
Trois causes à défendre ?
La violence dans les stades, la méchanceté gratuite entre les gens et la fraternité entre les membres d’une même famille.
Vide ton sac et dis-moi ce qu’il y avait…
Un petit livre de Coran, un médicament, 2 bouteilles de parfum, un énorme portefeuille, un éventail, un stylo, deux carambars et des msassek pour les cheveux.
Entretien réalisé par Khbat Khbat
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