Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413000 Date d'inscription : 18/09/2007
| Sujet: CONSTANTINE Jeu 4 Déc - 11:25 | |
| En dépit du démenti apporté par le cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur et du rectorat de l’université de Constantine, s’agissant d’une éventuelle décision de supprimer la mention «d’Etat» du diplôme qui leur sera délivré, les étudiants de l’Institut de nutrition, alimentation et technologies agroalimentaires de Constantine (INATAA) ont poursuivi leur mouvement de protestation. Hier, les protestataires ont utilisé des troncs d’arbres et des pneus brûlés pour bloquer l’accès à cet institut, situé au km 7, et ce, dès les premières heures de la matinée, empêchant ainsi, les responsables, les fonctionnaires de l’institut et les ouvriers des chantiers ouverts à l’intérieur d’y accéder. Ces étudiants ont qualifié les communiqués émis par le cabinet du ministre de tutelle de «confus» et «contradictoires». Ils revendiquent une réponse plus claire, émanant du ministre chargé du secteur de l’enseignement supérieur lui-même. Rappelons que ce mouvement de protestation a pris naissance à la suite des déclarations faites par M.Rachid Harraoubia, ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, qui considère qu’il n’y a aucun problème dans le fait de porter ou non la mention «d’Etat» sur le diplôme d’ingénieur qui sera délivré par l’université. Une mention décidée à un moment donné, pour distinguer les titulaires du diplôme d’ingénieur, sortis de l’université au bout de cinq années de formation (bac+5) et appelés communément «ingénieurs de conception», et ceux issus des instituts nationaux rattachés aux ministères et aux organismes publics (institut des travaux publics, institut des hydrocarbures…), lesquels suivaient quatre ans de formation (bac+4) et appelés communément «ingénieurs d’application». Il convient de rappeler que ces instituts ont été rattachés au ministère de l’Enseignement supérieur et ne forment plus des ingénieurs d’application depuis belle lurette. L. H. | |
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