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Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413006 Date d'inscription : 18/09/2007
Sujet: Festival Panafricain - Actu - Ven 19 Juin - 10:32
Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413006 Date d'inscription : 18/09/2007
Sujet: Re: Festival Panafricain - Actu - Ven 19 Juin - 10:33
Quelques jours avant le jour J, le livre donnera le coup de starter au Panaf Alger 2009
Avec la participation de 63 maisons d'édition algériennes et étrangères et sous le slogan «Du livre pour un été africain » l'édition africaine du festival international de la littérature et du livre de jeunesse se déroulera du 21 au 29 juin, sur l'esplanade de Riad El Feth à Alger.
Ainsi avant l'ouverture du Festival Culturel Panafricain Alger 2009 prévu du 05 au 20 juillet, le large public et notamment les enfants seront au rendez-vous du 21 au 29 juin , de 16h à 23h, avec l'édition africaine du festival international de la littérature et du livre de jeunesse qui s'inscrit dans le cadre du 2eme Panaf 2009 ,quelques jours avant le jour J ,et ce , pour que les manifestations autour du livre ne soient pas perturbées par les autres activités programmées durant le Panaf .
Des expositions de livres, des rencontres avec des écrivains, des conférences en présence d'écrivains africains, ainsi que l'organisation des nuits de poésie et des lectures de contes africains, des ateliers du livre afin de renouer les liens avec la lecture. De nombreux intellectuels africains sont attendus, ainsi que la participation des dix plus importants écrivains contemporains du continent noir.
Les organisateurs de cette manifestation ont préféré donner à cette nouvelle édition, un cachet africain, à travers l'organisation d'un certain nombre de conférences qui s'inscrivent dans le cadre du suivi de la situation de l'écriture littéraire dans le continent africain et de ses principales problématiques : la présence de l'élément féminin dans l'écriture, la situation du marché de l'édition et ses mécanismes en Afrique et l'appropriation des écrivains africains de renom, par les éditeurs européens.
Le colloque abordera la problématique de « la littérature orale dans les pays africains », « les initiatives de la littérature moderne », « la relation de l'expérience littéraire africaine avec la littérature universelle », en présence d'une pléiade d' écrivains africains les plus en vue, à l'instar de l'écrivain guinéen Tierno Monénembo, prix Renaudot 2008, le togolais Sami Tchak, auteur de « Filles de Mexico » (2008), l'Ivoirienne Tanella Boni, auteur du roman « Les nègres n'iront jamais au paradis » (2006), la camerounaise Calixthe Beyala, auteur de « L'Homme qui m'offrait le ciel» (2007), et d'autres encore qui y participeront aux côtés de l'ex-ministre Malienne de la culture Aminata Traoré, ainsi que l'ex-ministre de la culture de la République du Congo Brazzaville Mamio Emie Ganali. Une enveloppe budgétaire de 20 millions de dinars a été allouée pour cette manifestation.
L'édition africaine du festival international de la littérature et du livre de jeunesse, comprend, également, l'organisation d'un concours littéraire, réservé à la nouvelle, dans les trois langues : arabe, français et amazigh pour les moins de vingt-cinq ans (-25 ans). A cela, s'ajoute l'organisation d'une série d'activités de divertissement destinées aux enfants, en collaboration avec des associations locales et le Théâtre régional de Tizi-Ouzou. Il y aura également des réductions sur l'achat de livres avec la participation des maisons d'édition algériennes et étrangères.
Hiba I.
Dulce
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Sujet: Re: Festival Panafricain - Actu - Sam 4 Juil - 21:05
Panaf d'Alger: Safy Boutella en concert à Alger, Tizi-Ouzou et Sidi Bel Abbès
ALGER - Le compositeur et chanteur Safy Boutella donnera des concerts les 5, 6 et 9 juillet à Alger, Tizi-Ouzou et Sidi Bel-Abbès, dans le cadre du 2e Festival culturel panafricain qui se tient du 4 au 20 du mois courant. "Le répertoire sera diversifié et comprendra notamment du rai et du jazz", a indiqué l'artiste dans un point de presse tenu samedi au Centre culturel de la radio nationale Aïssa-Messaoudi. "Je n'ai pas créé de répertoire particulier pour le panafricain", a précisé Safy Boutella qui a exprimé sa "joie" d'être présent et de participer à "cet important événement". "Ma musique s'est développée et s'est plus renforcée, mais je ne suis pas sorti de mon axe. Ma musique est fondamentalement la même", a, par ailleurs, confié l'artiste qui a exprimé sa "satisfaction de voir que les spectacles du panafricain soient étendus à d'autres wilayas".
[Aps 4/7/09
Dulce
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Sujet: Re: Festival Panafricain - Actu - Dim 5 Juil - 21:41
Alger capitale de l’AfriqueLa ville d’Alger accueille le 2ème festival culturel Panafricain (Panaf 2009) du 4 au 20 juillet.
dimanche 5 juillet 2009.
Evénement grandiose s’il en est, la deuxième édition du festival culturel Panafricain (Panaf 2009) qu’accueille la ville d’Alger dès aujourd’hui et jusqu’au 20 du mois courant. Il se veut une manifestation riche en couleurs. Des troupes artistiques issues de 53 pays africains excellant chacune d’entres elles dans une où plusieurs disciplines culturelles se sont données rendez vous à Alger pour la bonne cause de la culture, car la culture peut aussi être considérée comme étant un socle indispensable dans la vie d’une nation vu qu’elle témoigne d’un mode de vie appartenant à tout un peuple, de son histoire passée et de ses aspirations futures. Et c’est ainsi que ce n’est que peu d’affirmer de prime abord qu’il est attendu de l’initiative du Panaf 2009, placée sous l’égide du ministère de la Culture et jouissant d’une bienveillance particulière de la part du premier magistrat du pays, de hisser au plus haut niveau cette voix unifiée de tout un continent appelant à l’unicité de rangs, au renforcement de sentiments de solidarité et d’entraide entres les États africains et ce pour la cause somme toute légitime d’un avenir meilleur et d’une existence digne des peuples africains loin de toute forme d’oppression et surtout d’exclusion. «
Le Panaf 2009 a aussi pour mission de replacer sous les feux de la rampe ce fait indéniable qui en dépit de conditions de vie plutôt ardues auxquelles sont confrontés la majorité des peuples africains, prouve que ces derniers sont toujours attachés à leur culture à dimension millénaire et au sujet de laquelle ils ne tolèrent aucun marchandage ». Ces propos sont de Ami Saïd vendeur de livres installé dans l’esplanade faisant face à la Grande Poste d’Alger. Ami Saïd qui a bien voulu nous livrer ses impressions sur l’organisation du Panaf 2009 n’omettra pas de relever l’effort gigantesque consenti par les autorités algériennes qui selon lui « ont vraiment mis le paquet pour la réussite de cette manifestation continentale ». Notre interlocuteur rencontré hier nous parlait en effet avec enthousiasme en évoquant la mobilisation de plusieurs dizaines de jeunes algériens reconnaissables à leurs tee-shirts blancs portant l’épitaphe du Panaf 2009 qui selon lui « ont accompli un véritable travail de fourmis dans leur manière d’offrir à la ville d’Alger un décor qui sied avec la grandeur de l’événement ». Ami Saïd se dit convaincu que l’initiative du Panaf sera certainement mémorable et que les citoyens auront à se souvenir le plus longtemps possible de toute cette ambiance riche en couleurs qui sera certainement de mise à chacun des spectacles qui sont prévus au programme.
Dulce
Nombre de messages : 7577 Age : 38 Localisation : Alger Emploi/loisirs/études : Actuellement superviseur en OFFSHOR et en MAGISTER II EN TRADUCTION ECOLE DOCTORALE D'ALGER Humeur/caractèr : Zen gentille Réputation : 30 Points : 1413006 Date d'inscription : 18/09/2007
Sujet: Videos de la Cérémonie d’ouverture du Panaf’ 2009 Mar 7 Juil - 23:55
la chorégraphie est de KAMEL OUALI
Maria Friend hyperactif fidele
Nombre de messages : 2365 Age : 39 Localisation : In Your Heart Emploi/loisirs/études : étudiante le net Réputation : 12 Points : 22394 Date d'inscription : 03/10/2007
Bilan du panaf 2009 Grand succès populaire et petits ratages
L’Algérie a abrité du 5 au 20 juillet un événement continental historique : le 2e Festival culturel panafricain, après avoir été l’initiatrice de celui de 1969. 15 jours durant, la capitale a abrité un grand nombre de manifestations et le mot est faible. En fait, les organisateurs et malgré quelques couacs, notamment les mesures de sécurité draconiennes, ont réussi un exploit : faire d’Alger une plaque tournante de l’Afrique. Depuis le mois de juin dernier, Alger commençait à se mettre petit à petit à l’heure africaine, à travers notamment l’organisation de l’édition africaine du 2e Festival international de la littérature et du livre de jeunesse, mais à travers également les affiches et les spots publicitaires, sans oublier les indénombrables conférences de presse qu’a animées la ministre de la Culture, Khalida Toumi. Au cours de celles-ci, la ministre n’a de cesse de rappeler la vocation africaine de l’Algérie et les qualités de ce Festival panafricain sur les Algériens. Mais tout le monde semblait indifférent, jusqu’au 4 juillet, le jour de la parade. Ce jour-là, les Algériens ont réellement senti la présence de l’Afrique. Ce sentiment, ô combien bénéfique, a également été conforté par le spectacle d’ouverture, conçu et chorégraphié par Kamel Ouali, qui s’est appuyé sur trois axes, à savoir l’esclavage, la colonisation et la modernité pour élaborer un spectacle grandiose auquel ont participé de grandes figures de la musique dans le monde, notamment Youssou N’dour, Warda El-Djazaïria et Césaria Évora. Dès le lendemain et les jours qui suivirent cette inauguration officielle, le marathon a commencé. En effet, de somptueuses expositions se sont tenues ; nous avons accueilli notre ancêtre Lucy (ou sa copie ?) ; un grand nombre de colloques et de conférences ont été organisés ainsi que des projections de films africains, des représentations théâtrales de troupes du continent et des concerts. Plusieurs places algéroises se sont transformées en salles de spectacle à ciel ouvert ; et les Algériens, privés pendant longtemps de ce genre de manifestations, ont montré leur engouement et leur intérêt dès les premiers jours du Panaf. D’ailleurs, une semaine après le début de la manifestation, on a recensé près d’un million et demi de spectateurs, toutes manifestations confondues. Mention spéciale donc au public algérien pour sa mobilisation et son soutien à ce Festival culturel panafricain. Les Algériens, qui portaient l’Afrique dans leur cœur, trop souvent meurtris par tant de catastrophes, ont porté ce 2e Panaf. Cependant, le festival a été traversé par de nombreux moments difficiles, notamment au niveau des mesures de sécurité draconiennes — moins la rigueur — qui ont été appliquées durant ces 15 jours. Par exemple, la plus grande scène d’Alger, l’esplanade de Riadh El-Feth, a été compartimentée de sorte qu’il y ait un espace pour les jeunes, un autre pour les familles et un autre pour les invités. Ce qui est très bien, mais ceci n’a pas empêché quelques incohérences et inégalités, comme les personnes qui accédaient aux coulisses sans badges ou alors l’isolement des invités africains des journalistes. De plus, ce qui a été le plus embêtant, c’est le fait qu’il n’y ait pas d’interlocuteurs. Dans n’importe quelle scène, on peut passer la soirée à chercher désespérément un responsable sans jamais le trouver. Chacun gère à sa manière : cela va de l’agent de sécurité au policier, en passant par les accompagnateurs et les guides. Ces derniers ont tellement traumatisé les invités que certains ne pouvaient faire un pas sans demander l’autorisation. À ce propos, les journalistes africains, logés à l’hôtel El-Aurassi, ont surnommé l’hôtel Guantanamo. Avant-hier soir, lors de la soirée à l’esplanade, nous avons rencontré deux artistes congolais, présents à Alger dans le cadre du “Panorama du cinéma africain”. Nous leur avons demandé leur avis sur les concerts et ce qu’ils pensaient des soirées, et eux de répondre : “On n’a pas vu grand-chose parce qu’on a eu un problème de transport. En fait, il n’y a pas de bus qui partent vers l’Esplanade.” De leur côté, les jeunes techniciens algériens, qui se chargent d’organiser les concerts, nous ont dit que leurs employeurs n’assuraient pas leur transport après les concerts. Or, ces techniciens terminent généralement leur travail aux environs de 4h du matin. En fait, nous avons encore beaucoup de choses à apprendre dans le domaine de l’organisation et de la communication, puisqu’aucune initiative de rapprochement n’a été tentée, et toutes les démarches ont été individuelles et improvisées. Nous avons également eu de grosses pointures dans le monde de la musique, et ce volet d’ailleurs est le seul à avoir drainé le plus de monde. Seul regret : la non-participation de l’Orchestre national de Barbès, pourtant si célèbre et tant aimé. En somme, le Festival culturel panafricain, c’est un journaliste anglophone qui arrive à communiquer avec un journaliste algérien ; c’est une femme voilée qui discute avec une Africaine ; c’est aussi un groupe de danseurs qui apprend aux jeunes Algériens à se déhancher sur les rythmes ancestraux de leur pays ; c’est aussi et surtout Youssou N’dour, Ismael Lo et Salif Keita qui ont fait danser les jeunes et les moins jeunes, les hommes et les femmes, les voilées et les non-voilées sur des airs puisés des fins fonds de l’Afrique. Cette Afrique perdue, oubliée, tant recherchée mais retrouvée grâce à ce Panaf qui aura permis aux Algériens de retrouver une part d’eux-mêmes, de se réconcilier avec leur part d’africanité et de regarder un peu ce qui les entoure ; car à force de trop regarder vers le haut, on se croit unique au monde et seul dans son malheur et dans ses blessures. Nous avons constaté durant ces 15 jours que ce que nous vivons quotidiennement est partagé par l’ensemble du continent et qu’il faut rêver ensemble pour construire un meilleur avenir, ensemble ! On parle du Festival culturel panafricain au passé, mais le présent pari de l’Algérie est de continuer sa politique d’ouverture sur l’Afrique, et de ne pas s’arrêter là. Tout commence demain pour l’Algérie…