Maria Friend hyperactif fidele
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| Sujet: Après avoir tenté de se suicider Mar 21 Juil - 23:09 | |
| Une mère et sa fille sont à la rue Depuis son retour en Algérie en 2007, Hana et sa maman attendent un geste de la part du ministre de la Solidarité nationale. Sans toit, sans emploi, elles vivent dans la misère. L’histoire de Fatima Nachef a commencé depuis qu’elle a quitté l’Algérie pour s’installer en Syrie où elle avait trouvé du travail. Elle rencontre un jeune Irakien et se marient. Ils ont eu une petite fille adorable qui s’appelle Hana. Après deux ans de mariage, ils divorcent. La maman obtient la garde de la fille avec une pension alimentaire versée par le père. Seulement ce dernier est reparti en Irak laissant la mère et sa fille dans le besoin, car Fatima ne travaille plus depuis son mariage. Désespérée, elle décide de retourner en Algérie avec l’aide de l’ambassade d’Algérie en Syrie. Une fois dans son pays, elle se heurte à des problèmes financiers qui ne lui permettent pas d’accéder à la location d’un logement. Elle s’abrite dans une chambre d’hôtel avec quelques sous qu’elle avait sur elle. Une fois l’argent consommé, elle se trouve obligé de quitter l’hôtel et de chercher un endroit pour elle et sa fille. Elle n’a trouvé aucune solution. Elle a fini par s’installer au village d’enfants SOS de Draria où elle est restée quelque temps. Ensuite, elle était obligée de quitter ce lieu pour aller à une autre institution pour les familles en difficulté, Dar El-Hassana à Bologhine. Une fois encore, elle est obligée d’aller ailleurs. Elle n’a aucun choix à part retourner au village SOS de Draria qu’elle quitte encore fois. Cette fois-ci, elle se retrouve dans la rue. Elle n’a qu’une idée c’est de mettre fin à sa vie “au lieu de voir ma fille souffrir”. Après quelques articles parues dans quelques journaux, un bienfaiteur lui a proposé de lui payer une chambre dans un hôtel à bas prix, chose qu’elle accepte. Sauf que cette situation ne peut être définitive, Fatima risque de se retrouver à la rue une fois qu’elle n’a plus d’argent. “Je suis menacée par l’expulsion de l’hôtel car je n’ai plus les moyens de le payer. Je suis prête à travailler n’importe où pour que ma fille puisse aller à l’école. J’ai frappé à toutes les portes pour trouver un emploi, en vain. J’ai sollicité le ministre de la Solidarité nationale mais rien que des promesses. J’attends toujours une solution à mon problème”, nous racontera Fatima, en larmes. F. AOUZELLEG | |
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