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 Les monuments antiques et préhistoriques de l'Algérie nous parlent au présent

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rika
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Les monuments antiques et préhistoriques de l'Algérie nous parlent au présent Empty
MessageSujet: Les monuments antiques et préhistoriques de l'Algérie nous parlent au présent   Les monuments antiques et préhistoriques de l'Algérie nous parlent au présent EmptyVen 29 Oct - 12:37

Distribution géographique des principaux monuments antiques et préhistoriques en Algérie:



Est :



-Le mausolée d’Imedhghassen (Batna)

- le mausolée de Massinissa (El Khroub,Constantine)

-le tombeau de Takfarinas (Sour El Ghezlane, Bouira)



Centre :



-Le piton d’Akbou (Akbou)

-Le mausolée Royal de Maurétanie (Tipaza)



Ouest :

- Les djeddars (Frenda, Tiaret)

- Le mausolée de Béni Rennane (Béni Saf)





Sud :



-Les gravures et peintures rupestres du Tassili (Tassili)

-Le mausolée de Tin Hinan (Abalessa, Tamenrasset)



La distribution géographique de ses monuments antiques et protohistoriques s’étale sur tout le territoire national, d’est en ouest, du nord au sud, montrant une présence des berbères ou d’Algériens de l’époque dans toute l’Algérie d’aujourd’hui.

Ce sont des monuments qui sont dans la tradition berbère qui veut que l’on érige le mausolée au sommet d’une colline avec une orientation selon les points cardinaux et que l’on dépose la dépouille du mort dans des chambres au dessous d’un tumulus à gradins appelé bazina.

Le mystère qui entoure l’origine des rois berbères qui les ont édifiés n’est pas entièrement levé faute de documents historiques.

Beaucoup de ces mausolées classés par l’UNESCO patrimoine mondial de l’humanité sont des chefs d’œuvre d’architecture comme le Medracen , le mausolée de Massinissa ou bien encore le mausolée royal de Maurétanie.



La plupart de ces monuments, leur situation, leur histoire, sont inconnus de la masse des Algériens. On croit plus par ignorance à la romanité de ces monuments qu’à leur autochtonéité. C'est comme dire qu’on retient plus dans notre mémoire collective l’existence du colon que notre propre existence.

La promotion et la mise en valeur de ces monuments par l’état Algérien est très modeste, en témoigne l’état d’abandon dans lequel se trouve la plupart d’entre eux et l’omerta qui les frappent. Quand il arrive qu’on en parle, c’est le coté folklorique qui prend le dessus. Du coté des décideurs fixés sur l’histoire officielle, on veille à se que ces monuments restent muets. Ils ne doivent rien vouloir dire, ils doivent juste assurer le décor exactement comme le rôle qui est attendu des Algériens qui ne doivent rien faire sinon que de figurer en arrière plan du film malheureusement burlesque du système. Plonger dans l’histoire Algérienne de l’antiquité et parler de la résistance des berbères, rencontrer les Algériens de l’époque et voir toutes les connexions qui les relient dans leur évolution à travers l’histoire à ceux d’aujourd’hui, pourraient faire prendre conscience aux Algériens d’aujourd’hui d’idées de rebellions et les inciter à en faire autant.



Exemple de cet état de délaissement de ces monuments, les seules indications sur site du mausolée royal de Maurétanie sont une enseigne portant le nom et la description du mausolée et une autre indiquant son classement comme patrimoine mondial de l’UNESCO.





L’enseigne descriptive du mausolée royal de Maurétanie



Quelques efforts ont été consentis par l’état pour protéger ces merveilleux sites mais ils sont malheureusement insuffisants parce que faits dans la précipitation et le bricolage et ne venant pas d’une politique réellement engagée et réfléchie pour prendre sérieusement en charge tous les aspects de notre histoire et de notre identité et entre autres ces fabuleux monuments Algériens à réhabiliter et à protéger.



Voici quelques témoignages sur l’état d’abandon de ces sites:



Appel de l'association Vermina de Beni Saf :



« Bonjour Madame, j’ai beaucoup aimé votre blog, j’ai essayé de laisser un message mais j’ai vu que ça ne marchait pas ?

Je me présente ; Belkeddar Zoheir, membre de l’association Siga pour la protection du site éponyme. Je voulais justement vous signaler un précédent grave concernant le mausolée royal de Beni-Rhenane, situé en surplomb du site de l’antique capitale numide. Une bande de profanateurs ont tenté des percées dans le souterrain qui, à notre humble avis, portent atteinte à la stabilité du monument. Apparemment, ces profanateurs étaient à la recherche d’une hypothétique chambre secrète et donc d’un trésor ! Nous avons signalé ce fait aux autorités compétentes (Direction de la culture ; Gendarmerie…) mais aucune suite n’a été donnée, l’affaire étant désormais classée.

Notre souhait ce n’est pas de faire du tapage mais simplement de pousser le ministère à dépêcher une équipe de spécialistes pour une inspection des lieux. »

26 Mai 2008, Le blog de Nacéra B

www.fr.blog.360.yahoo.com



Partie d’un article parue dans le quotidien Algérien El Watan, Edition du 02 Aout 2007 :



« Le mausolée du Medracen et celui d’El Khroub, deux monuments d’une valeur historique importante, sont menacés de détérioration.

C’est la fondation mondiale spécialisée dans la préservation des sites mondiaux (The World Monuments Fund, WMF) qui tire la sonnette d’alarme. Le WMF a, en effet, rendu publique sur son site internet la liste des 100 monuments et sites historiques mondiaux les plus menacés, dont le mausolée de Medracen (25 km au nord de Batna) et le mausolée royal de la Soumâa d’El Khroub (wilaya de Constantine). Ces deux sites font partie de cette liste des monuments « en danger », établie par un panel d’experts internationaux en architecture, archéologie, histoire d’art et préservation ou restauration des sites patrimoniaux. L’activité humaine est devenue, selon le WMF, la plus grande menace pour l’héritage culturel de l’humanité. « Ces deux mausolées souffrent d’une grave détérioration. Les restaurations faites sur les deux sites ont été réalisées sans aucune étude scientifique ni documentation », note la fondation. « Nous souhaitons que les autorités algériennes dégagent les ressources financières nécessaires pour la protection de ces rares et remarquables monuments », ajoute le WMF. »





Article de B. Boumaïla paru dans Liberté le 15/08/2008 :



« Le Madracen, mausolée ou tombeau d’un roi numide, se trouvant à 35 km au Nord-est de Batna, au cœur du territoire de la tribu des Massyles, attend toujours le redémarrage de l’opération de réhabilitation dont les travaux sont en arrêt depuis trois ans. L’association internationale World Monument Watch, dans son dernier rapport du mois de mars 2008, le répertorie parmi les 100 sites en danger et à préserver.Effectivement, le tombeau ou le mausolée de Madracen, datant d'avant la seconde moitié du IIIe siècle avant J-C, de forme pyramidale, mesurant 59 m de diamètre et 18,50 m. de hauteur et orné de 60 colonnes d'ordre dorique, attend que l’on “panse” ses blessures causées par les affres des intempéries ou les mains des pilleurs. Les quelques pierres de taille n’ont pas encore été remises à leur place au niveau des gradins. Les brèches sont béantes et les quelques feuilles de zinc, qui les couvrent, semblent insuffisantes pour les protéger contre les ruissellements des eaux de pluie qui risquent, avec le temps, de s’infiltrer entre les pierres de taille et pourrir les troncs d’arbres qui continuent solidement à prêter “leurs dos” à la charge de ces montagnes de pierres de taille. “Combien de temps, ces troncs d’arbre résistent-ils à l’écrasement ?” Telle est la question que l’on se pose.Medracen mérite un sort meilleur parce que les travaux d’urgence entrepris jusque là, sont loin d’atténuer les dégradations en attendant que les travaux de réhabilitation démarrent. Le mausolée numide a beaucoup perdu de ses éléments décoratifs et risque de perdre toute son architecture. Dans le dossier relatif au secteur de l’urbanisme et de la construction, présenté le 07 juillet 2008 à la deuxième session ordinaire de l’APW de Batna, les prospecteurs rappellent que “dans le cadre de la préservation des sites historiques et culturels de la wilaya de Batna, une opération d’études et de réhabilitation du mausolée de Medracen est inscrite pour le préserver et une enveloppe financière de 40 000 000,00 de DA lui a été attribuée”. Dans le même document, on découvre que “les travaux d’urgence sont réalisés et l’envoi de la première partie de l’étude spécifique à la réhabilitation du tombeau, au ministère de la Culture pour donner son approbation, a été faite”. Malheureusement, ces écrits semblent être en inadéquation avec les propos de l’ex-DUC de la wilaya de Batna. Ce dernier nous affirmait qu’une d’une équipe de restaurateurs de Tlemcen, experte en la matière, était désignée pour se charger de la restauration du tombeau ou du mausolée de Medracen. L’essentiel est que l’urgence appelle une intervention immédiate pour remettre les pierres de tailles à leur place et préserver, ainsi, le monument…d’une destruction certaine. »



Il est incroyable que de tels repères dans la mémoire nationale qui auraient rendus fiers d’autres peuples, de tels symboles physiques de l’originalité de notre personnalité ne soit passé sous silence. Ce type d’omissions volontaires est source et témoin du complexe de l’identité qui s’est installé en Algérie. C’est l’histoire du scorpion qui se tue en se piquant lui-même. C’est aussi celle du masochiste qui éprouve du plaisir en s’auto mutilant. L’arme naturelle qui est en lui et qui constitue sa force intrinsèque se retourne par le miracle de la bêtise contre lui. C’est en tout cas se que suggère comme réponse l’approche qui est faite par nos décideurs et leurs « intellectuels » de la réalité historique de notre peuple en relation avec celle du Maghreb, de l’Afrique du nord et de l’Afrique en général et le manque de considération, de discernement qu’ils montrent par rapport à ces question relatives à notre patrimoine national matériel et immatériel et son rapport à l’identité.

Comment peut-on s’affirmer dans notre originalité Maghrébine et Africaine et affronter (dans son sens positif) les autres si nous montrons un complexe par rapport à une partie de notre histoire ?

Qu’est ce qui fait le lien ombilical qui nous rattache à l’Afrique, géographiquement, historiquement, culturellement, si ce n’est pas notre Amazighité ?

Malgré eux et malgré nous d’ailleurs, ces extraordinaires monuments réalisés par nos ancêtres, continueront tant qu’ils seront debout et même après à nous interpeler même quand nous nous entêterons à faire l’aveugle, le sourd et le muet.



Au sixième siècle, les berbères pouvaient être classés en quatre:



-les numides à l'est et au centre de l'Afrique du nord (de Tripoli à Alger).

-les maures à l'ouest (d'Oran en passant par le Maroc jusqu'à la Mauritanie).

-les Gétules (dans les montagnes de l'Atlas)

-les garamanthes (dans le Sahara et le sahel jusqu'au sud libyen)





Remarque et conclusion concernant l’époque préhistorique et antique:



L’être humain de la préhistoire jusqu’aux temps modernes,facteur d’équilibre écologique :



Des premiers âges de l’humanité et jusqu’à la révolution industrielle à la fin du XVIIIème siècle, l’homme était partie intégrante d’un écosystème qu’il n’altérait pas parce qu’il n’avait ni les moyens ni le degré d’avance technique et technologique nécessaire pour le faire.

L’homme suivait normalement sur la terre, un processus d’évolution que lui imposait la nature.





L’être humain d’aujourd’hui, menace pour lui et pour l’écosystème :



En évoluant et tout en progressant dans tous les domaines de la vie et de la science qui lui ont certes permis de vivre dans un confort meilleur et lui ont permis de vivre des aventures humaines extraordinaires comme celui d’aller dans l’espace ou celui de faire le premier pas sur la lune, l’homme a commencé aussi à faire balancer cet équilibre jusqu’à devenir une menace pour sa survie et la survie des autres sur toute la planète.

L’être humain est aujourd’hui une menace pour cet écosystème ou bien directement dans la mesure ou il ya risque qu’il s’implique dans des conflits généralisés en utilisant l’arme nucléaire, chimique ou bactériologique ou bien indirectement en dégradant la nature par des rejets polluant nucléaires, chimiques et par l’émission dans l’atmosphère de particules chlorées principalement des CFC utilisées comme gaz dans les bombes aérosols ou dans la fabrications des réfrigérateurs. Cette utilisation importante des CFC et d’autres gaz polluant due à l’activité humaine, a provoqué un trou dans la couche d’ozone qui va en augmentant tant que les mesures prises par les états (les pays développés surtout qui rejettent beaucoup plus mais les autres pays aussi) ne sont pas suffisantes pour que l’équilibre dans le processus de formation de la couche d’ozone ne soit assuré. La couche d’ozone protège l’être humain des rayons ultraviolets solaires qui sont les principaux facteurs des cancers de la peau mais la vraie catastrophe c’est que la persistance de l’émission de ces CFC et d’autres gaz tel que le méthane, les hydrocarbures et l’ozone, provoque un changement dans le climat de la planète relevé par les scientifiques et appelé réchauffements climatique. C’est la première fois dans l’histoire de l’humanité que l’homme influence l’écosystème de la terre à cause de ces avancées scientifiques et techniques pour devenir une menace pour sa vie et la vie des autres animaux et végétaux (faune et flore). En étudiant la nature et en s’appuyant sur ces lois, l’homme moderne est arrivé à l’influencer et à la dégrader. Le philosophe Anglais Francis Bacon (1561-1626) avait écrit : « On ne commande à la nature qu’en lui obéissant »,





-Remarquons qu’en se qui concerne l'Algérie et le Maghreb, cette caractéristique léguée par l'histoire ou la préhistoire qui écarte d'amblé l'approche raciale puisqu'à l'origine déjà, il n y'a pas de critères raciaux qui définissent les berbères, il existe une unité culturelle et linguistique unissant les différentes composantes des amazighs et une situation géographique occupée par les Imazighen depuis toujours, l'Afrique du Nord.



Les amazighes ne se définissaient pas par des critères raciaux mais par leur unité culturelle et linguistique et leur situation géographique.



-Remarquons aussi se que la préhistoire et l’antiquité de l'Algérie et plus généralement du Maghreb nous renseigne: richesse et diversité. L'Algérie était une terre de tolérance puisque au berceau de l'humanité, sa population était tout en même temps, autochtone et venue d'ailleurs.



Nous pouvons affirmer en tant qu’Algérien du Maghreb, de l’Afrique du nord, de l’Afrique, de la Méditerranée et du monde que nous sommes bel et bien chez nous depuis que l’être humain a commencé à exister.



Les berbères sont un peuple qui est à la fois méditerranéen et saharien. Ils constituent la composante originelle des peuples maghrébins auquel se sont greffés d'autres apports (grecques, phéniciens, romains, byzantins, arabes, espagnols, turques). L'arabe et l'islam représentent le principal apport et sont avec l'amazighité le fondement de l'identité maghrébine en général.



-Remarquons ensuite se que ce voyage dans le temps nous enseigne de paradoxal: si en nous emmenant vers cette quête de l'identité, cette enquête sur soit va par conséquent devenir un particularisme, puisque en allant à la recherche de nos repères par rapport aux autres nous allons de fait à la recherche de la distinction, cette opération de curiosité d'abord instinctive va en même temps devenir un universalisme puisqu'en allant fouiner jusque dans les âges préhistoriques et autres pour rencontrer ce particularisme, on se rend compte en avançant de plus en plus dans les profondeurs des temps, qu'on se retrouve dans les mêmes origines primaires que toutes les races de l'espèce humaine, donc en plein dans l'humanité sans distinction aucune. Un enseignement qui a le mérite de nous faire prendre ce recul nécessaire qui rend les choses plus visibles parce qu'il nous donne un double repérage par rapport au temps. Le premier est celui qui nous fait éviter de nous envaser dans le détail en donnant à ce détail juste la place qui lui sied sans sous estimation ni surestimation et le deuxième est celui qui tout en donnant à ce détail cette place qui lui appartient va faire à se qu'il ne soit pas isolé dans son rapport avec le global comme le ferait un satellite qui réussit à nous faire extirper de notre lourdeur gravitationnelle et nous faire voir à partir de l'espace en même temps et la terre entière, et ses moindres détails, et ceci même en étant dans le quelconque point à la surface de la terre ligotés par les appréhensions et les préjugés. Cette exemple comparatif permet de saisir toute l'importance de l'étude de l'histoire et son rapport au présent et à l'avenir comme soutenu ci dessus par Ashley Montagu. Cette façon de procéder permet aussi de voir, les mécanismes de la machine de l'histoire et ses engrenages, en pleine marche en fonction du temps autant que nous l'autorisent les limites de la science.



-Spéculons sur le passé dans le but de tenter de cerner cet inconnu qui manque au puzzle et remarquons que se qui a éventuellement le plus manqué comme facteur parmi d’autres de sédentarisation de la population et de dynamisation de la vie économique et culturelle qui auraient pu permettre à nos ancêtres Amazighes de produire une civilisation urbaine dans la région de l’Afrique du Nord, c’est un fleuve, comme le prouve des exemples dans l’histoire des autres peuples, qui a vu naitre la civilisation égyptienne sur le Nil, mésopotamienne sur le tigre et l’Euphrate, indienne sur l’indus et chinoise sur le Houang-Ho.

La désertification dans le Sahara qui s’est terminé il ya 4500 ans aurait pu amener les paléo berbères de l’Afrique du nord, déjà armés d’une expérience certaine comme le prouvent les gravures du Tassili et autres vestiges témoins du génie autochtone, à se regrouper et créer des cités urbaines autour de ce fleuve fictif, chose qui aurait pu donner des chances à nos ancêtres d’engendrer une civilisation élaborée.

Les Amazighes ont payé d’une certaine manière cette carence géographique qui a fait que les berbères une fois le néolithique terminé n’ont pas eu le temps nécessaire de réaliser cette sédentarisation, de se regrouper devant une surface d’occupation de terre très importante et devant les orientaux et les occidentaux, qui ne leur ont pas donné de répit invasion après invasion, pour souffler et reprendre des forces, se qui aurait pu permettre de jeter les bases d’un pouvoir central solide avec des institutions solides, une économie vivace et une population derrière ces édifices.



« L’histoire des hommes et des royaumes berbères de l’Afrique du Nord dans l’antiquité est celle qui est la moins connue. Et cela pour de multiples raisons. D’abord deux approches, l’archéologique qui a privilégié les villes et les monuments et l’épigraphique qui a fait référence aux constructeurs et aux donateurs, le résultat a été une connaissance des Romains et des Grands. Ensuite des textes de géographes et d’historiens latins plus préoccupés des Romains que des Berbères. Et finalement une Histoire qui a assimilé l’antiquité romaine à la présence coloniale française, cette dernière considérée comme étant la suite et l’héritage de Rome. Il en est résulté une Histoire axée sur les occupants et non sur les Africains. L’idéologie coloniale a pris le pas sur l’Histoire, sans compter ceux qui n’ont pas compris que l’Histoire de notre pays commence avec celle des premiers ancêtres.

L’intérêt des Algériens pour l’Histoire de l’antiquité a commencé avec le souvenir des ancêtres qui ont symbolisé l’amour de la Liberté et de l’indépendance : Massinissa pour qui l’Afrique devait revenir aux Africains. Jugurtha qui a voulu continué son œuvre... »MAHFOUD KADDACHE, L’ALGERIE DANS L’ANTIQUITE, ENAL 1992, présentation du livre



Source:



Bibliographie:



-Mahfoud KADDACHE, L'Algérie dans l'antiquité, ENAL,1992

-M.A.HADDADOU, Guide de la culture et de la langue berbère, ENAL-ENAP

-Malika HACHID, Les premiers berbères, Entre Méditerranée, Tassili et Nil, Ina-Yas/Edisud,2000

- Ashley Montagu, les premiers âges de l'homme, marabout université, 1974

-DICTIONNAIRE ENCYCLOPIDIQUE QUILLET, Librairie Aristide Quillet, 1934

-PETIT LAROUSSE ILLUSTRE, Librairie Larousse, 1986
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